Les meilleurs albums de Depeche Mode selon Venomesque

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L'album le plus profond et le plus intimiste du groupe...pas forcément le plus sombre cela dit ("Songs of faith and devotion" sonnait d'avantage "désespéré"). Il pourrait il y avoir débat quant au fait de savoir s'il s'agit forcément du meilleur mais ce qui est sûr c'est que la musique du groupe n'aura jamais sonnée aussi habitée qu'ici! Si "Violator" était l'album de l'ascension, "Songs of faith and devotion" celui de la déchéance, alors "Ultra" est celui de la résurrection : belle et émouvante du groupe. Quand un groupe est capable d'ouvrir un album avec "Barrel of a gun" (véritable baffe dans la tête, pessimiste et accablant) et de faire évoluer ses atmosphères pour arriver progressivement à un "Insight" magnifiquement écrit et composé destiné à nous faire reprendre goût à la vie...c'est là qu'on se dit qu'on a à faire à des artistes d'une autre dimension capable non seulement de transcender leurs émotions mais également de les partager de la plus belle des façons.

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Ce disque est très souvent considéré comme le pic ultime de la carrière de Depeche Mode, la faute à "Personal jesus" et "Enjoy the silence" (toujours matraqués régulièrement à la radio aujourd'hui). Il faut bien admettre que ce n'est pas totalement faux cela dit, jamais le groupe n'aura enregistré un album aussi consistant et soigné mélodiquement. Ce qui frappe ici c'est la cohérence de l'ensemble : chaque mélodie est marquante et identifiable et chacune d'entre elles est judicieusement placée sur le disque. Il n'y a absolument aucune seconde ou note de ce disque à jeter, le succès de cet album est amplement mérité...très fin et savamment orchestré les morceaux peuvent se montrer aussi bien new age ("Waiting for the night") qu'électro ("World in my eyes"), que symphoniques ("Halo"). A la limite, à part dire de cet album qu'il est trop "parfait" je ne vois pas vraiment quel reproche lui faire, c'est le genre de disque qui marque à jamais son auditeur et qui peut-être considéré comme l'album idéal pour découvrir ce groupe.

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Un grand album, pas le plus facile d'accès mais certainement le chef d'oeuvre du groupe au niveau de la diversité musicale et de la qualité globale de composition. Plus sombre que n'importe quel autre album de Depeche Mode ce disque a été enregistré dans des conditions difficiles...après le succès planétaire de Violator, le groupe subit une crise assez grave : il n'arrive plus à gérer tout ce succès qui lui arrive soudainement et subit moult remises en questions et divergences d'opinion qui l'amène à emprunter des voies inexplorées jusqu'à présent : du grunge, du gospel, de l'electro, et une aura mystique et religieuse absolument prenante. C'est à cette époque que Dave Gahan endossait la figure de la rock-star ultime (cheveux longs, barbiche, et tatouages) mais également fragile (une overdose l'amènera à se remettre en question assez vite). Bref, ça ne va pas fort pour le groupe et pourtant le résultat est là : sombre, intense, habité par une tension des plus palpables, une variété de composition impressionnante, et un des meilleurs disques de la décennie!

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Le meilleur album de Depeche Mode de la période 80's...et le premier que l'on puisse qualifier légitimement de "chef d'oeuvre". Ici le groupe concentre ce qu'il a su faire de mieux sur les 5 albums précédents en conférant un côté "rock de stade" à sa musique, ce qui fait que dès le classique "Never let me down again" qui introduit le disque on est prit par une puissance incroyable...la mélodie imparable de ce morceau et ses refrains aériens et classieux en ont fait un classique instantané. Les autres tubes : "Stangelove", "Behind the wheel" ne sont pas en reste, et des morceaux tels que "Little 15" ou "Pimpf" voient le groupe emprunter des chemins symphoniques et sophistiqués. Bref, ce disque est un classique des années 80...la tournée qui suivra sera magistrale mais rien ne laissait pourtant prévoir la claque énorme que constituerait les albums suivants dans les années 90...

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Un bel album qui prouve encore une fois que Depeche Mode est un groupe résistant à presque tout...la mort de Fletcher n'a pas flingué leur inspiration...bien au contraire! On a affaire ici à un album chargé émotionnellement plein de mélancolie et avec des sons industriels et modernes qui donnent un souffle et une force adéquate à la plupart des chansons. Depeche Mode triomphe une nouvelle fois!

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Un excellentissime album de Depeche Mode, et le meilleur disque du groupe sorti au 21ème siècle à ce jour! A contre courant du précédent disque ("Exciter"), le groupe fait beaucoup de bruit d'entrée de jeu avec le brillant "A pain that i'm used to" ouvrant le disque : industriel et subtile à la fois avec des refrains percutants et un rythme de folie! Les tueries s'enchaînent les unes à la suite des autres (dont le très bon "Suffer well" qui fait parti des premiers essais de Dave Gahan niveau compo dans le groupe) jusqu'au tube "Precious" qui n'est pas très représentatif de l'album : c'est à dire plus pop que rock et très lumineux et touchant. La deuxième moitié du disque est bien plus "molle" et on peut regretter que le groupe ait privilégié d'entrée de jeu les morceaux rythmés au tout début, ce qui n'empêche pas de succomber à la noirceur des perles planantes se situant sur la seconde moitié après plusieurs écoutes...un disque quasiment parfait tout juste parasité par cette rupture un peu brutale entre les deux parties du disque et qui confère au disque une de ses spécificités outre un son plus "crade" et industriel qu'à l'accoutumée.

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Régulièrement cité comme un favori par les fans du groupe, ce disque est effectivement un grand disque de Depeche Mode...un de ces albums qui a forgé la réputation du groupe! Après "Some great reward" qui avait permis une assez grande percée commerciale de la part du groupe, il fallait confirmer que Depeche Mode était arrivé à maturité avec un album à la hauteur, qui aille même encore plus loin que le précédent dans son côté "sombre" qui avait été un peu esquissé et qui allait devenir la marque de fabrique du groupe dorénavant. Le résultat est là : il s'agit d'un album solide, avec un enchaînement constant de bonnes chansons dont certains tubes font partis des grands morceaux du groupe ("Stripped" notamment qui fait toujours parti de ses meilleures compos à ce jour). Cela dit, le disque n'est pas totalement parfait non plus, il n'a pas la modernité éclatante d'un "Violator", ni la qualité de composition d'un "Songs of faith and devotion", ni la profondeur et la noirceur d'un "Ultra" et s’essouffle très légèrement vers la fin. Bien que parler d'album "culte" serait un tantinet exagéré, vous l'aurez compris il s'agit d'une valeur sûre dans leur discographie!

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Ce disque est à mon sens le premier "grand" disque du groupe. Après avoir pondu trois albums sympas mais sans prétention, le groupe décide enfin d'envoyer du lourd : pas de remplissage ici, que des tubes ("People are people", "Master and servant", "Blasphemous rumours") ou des morceaux très bons ("Lie to me", "Something to do"...). Alors pourquoi ce disque n'est pas considéré comme le meilleur du groupe par la plupart des fans, voire même décrié par certains extrémistes? Pour une raison toute simple : la production ultra compacte et synthétique qui reste très 80's dans l'esprit. Et puis "People are people" reste un tube au succès controversé, jugé comme trop pop ou sautillant par certains et descendu depuis longtemps par son compositeur originel Martin Gore malgré une mélodie efficace. A l'époque le groupe se contentait de casser des verres et de taper sur des morceaux de métal pour obtenir les sons qu'il souhaitait (véridique!), c'est rigolo dit comme ça...mais ça permet de mesurer le talent incommensurable d'un groupe qui à l'époque composait des pop-songs ultra entraînantes avec trois fois rien! Un très très bon album dans tous les cas!

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J'ai pas adhéré de suite mais maintenant oui carrément...en fait je le trouve peut-être encore plus accrocheur que "Delta machine" sur la durée finalement! En fait, en le réécoutant de façon répétée et approfondie je le trouve de plus en plus addictif et hormis "Poorman" un peu anodin (mais pas nul du tout) je crois que j'adhère totalement à la démarche du groupe sur ce disque, à ses compositions d'une grande force et d'une richesse insoupçonnée, à sa froideur et à son cynisme très poussé sans jamais être poussif...bref j'adore Spirit, leur troisième meilleur album du 21ème siècle après "Playing the angel" et "Memento mori" en fait!

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Haaa...le cas "Exciter"! Si vous lisez certaines critiques ou avis de "fans" vous verrez écrit : "ce disque est mou!", "ce disque est chiant!", "c'est de la daube gheuuuu". J'exagère peut-être un peu pour le "gheuuuu", mais globalement ce disque a ses détracteurs mais aussi une majorité de critiques élogieuses (ouf heureusement) aussi bien de la part des fans que de la critique. Ce qui peut déstabiliser ici à priori c'est qu'il n'y a que très peu de tubes, et que le disque en lui-même est majoritairement épuré et acoustique se contentant de rythmes souvent lents et pesants. Est-ce que ça en fait un mauvais disque? Non...un disque à part avec son identité propre...comme Depeche Mode l'a toujours fait à chaque album! Ici, tout est (principalement) lumineux et apaisant...la qualité de production est sublime! "Dream on" combine guitare sèche et rythmique électro-pop de façon très convaincante, "Freelove" est profonde et touchante par sa mélodie, "I feel loved" brille dans un registre pop et sautillant (avec la modernité en plus). Passé ces trois tubes on retrouve des perles de douceur disséminées un peu partout "Shine", "I am you", "When the body speaks", ou "The dead of night" dans un registre moins doux et purement industriel qui préfigure déjà l'orientation du prochain album. Les deux morceaux chantés par Martin Gore ("Breathe" et "Comatose") sont peut-être les plus "chiants" finalement...pas de quoi crier au scandale non plus! Bref, un très très bon album qui gagne à être connu et écouté pour ceux cherchant à se détendre avec de la musique de qualité!

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Un bien beau retour de la part de Depeche Mode avec ce disque dont le niveau surpasse légèrement celui de "Sounds of the universe". Il s'agit d'une jolie surprise de la part du groupe qui, cette fois-ci, va plutôt chercher ses influences du côté du blues! On a donc droit à un ensemble froid et rigide très épuré où très peu de morceaux sortent du lot...ce qui est un défaut apparent mais demeure en réalité une force au niveau de la cohérence de l'ensemble. Il y a le majestueux "Heaven" (premier single extrait) qui avec sa mélodie lancinante et triste au piano fait des miracles, aidé en cela par la voix de Dave Gahan dont le niveau de technicité semble à son paroxysme! On peut citer également au hasard le pêchu et entraînant "Soothe my sool" (très efficace en live) et "Angel" comme principales réussites. De façon générale l'album doit beaucoup à la performance vocale de Dave Gahan, qui bien qu'ayant tout d'un grand chanteur accomplit, cherche toujours à s'améliorer et à faire avancer son groupe...c'est louable! Cet album est la preuve que Depeche Mode n'est pas prêt de mourir!

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Parmi les disques sortis au 21ème siècle par Depeche Mode celui-là n'est pas à mon sens le meilleur...c'est froid, assez minimaliste au niveau du son et des compos...peut-être plus qu'à l'accoutumée. On a du mal à rentrer immédiatement dans certains morceaux à cause d'une production étrange à la fois ultra moderne et "vintage"...qui manque peut-être un peu de souffle par moments. Par contre pour ce qui est de la qualité de composition en elle-même elle reste impressionnante! "Corrupt" notamment est un très bon morceau avec un riff de guitare vicieux et efficace, quant-à "Wrong" c'est une véritable bombe atomique qui peut aisément rentrer dans le top 5 ou 3 des meilleures chansons du groupe toute période confondu et qui justifie l'achat du disque à elle seule! Un bon album dans sa globalité, même si je ne le conseille pas pour découvrir le groupe.

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Globalement je ne suis pas un gros fan des trois premiers disques du groupe...pour moi le groupe se cherchait encore clairement une identité musicale a cette époque! C'est bourré de synthés et ça donne dans de la synth-pop qui va pas forcément pisser bien loin, mais de temps en temps on sent que le génie est bien là. Par exemple sur ce disque qui voit l'arrivée du musicien prodige Alan Wilder dans le groupe on a droit à quelques petites tueries musicales non-négligeables : "Everything counts" notamment, dont le refrain catchy et pop est diablement accrocheur!

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Le premier disque de Depeche Mode...à cette époque on était loin de se douter que l'on tenait là un des futurs géants du rock alternatif à échelle mondiale! Et pour cause...c'est bourré de synthés...du synthé tu en veux? Et bien tu en auras...tu vas en bouffer même! Bon alors, on va pas se mentir c'est vraiment pas le disque du groupe qui a le mieux vieilli vous aurez compris pourquoi, mais ça reste un disque frais et sympa malgré tout pour peu que l'on veuille se farcir un peu de synth-pop de qualité sans se prendre la tête. Le groupe avait beau jouer une musique assez naïve à l'époque et bien inoffensive comparée aux bombes qui viendront 10 ans plus tard environ, on y retrouve quand même 3 morceaux qui sortent du lot : "Dreaming of me", "New life", et surtout "Just can't get enough" chef d'oeuvre de synth-pop et premier classique certifié du groupe.

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14ème parce que...j'aurais quasiment tout aussi bien pu mettre le premier ou le troisième disque de Depeche Mode à la place, mais vu que rétrospectivement ce disque ne contient pas de "grand morceau" (à part peut-être "leave in silence" à la limite) et qu'il est globalement plus "minimaliste" que les deux autres...(la faute au départ de Vince Clark parti fonder Yazoo...) ben je le met en dernier. Globalement, ce disque casse pas des briques et est assez naïf par moments...mais c'est loin d'être mauvais (on parle de depeche mode tout de même), l'ensemble est assez soigné mélodiquement et contient son lot de plaisirs et de chansons sympas malgré tout...