106 films
créée il y a presque 11 ans · modifiée il y a 21 joursLe Parrain (1972)
The Godfather
2 h 55 min. Sortie : 18 octobre 1972 (France). Policier, Drame
Film de Francis Ford Coppola
Morrinson a mis 10/10.
Le Cousin Jules (1972)
1 h 31 min. Sortie : 1 avril 1973 (France).
Documentaire de Dominique Benicheti
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Jeremiah Johnson (1972)
1 h 50 min. Sortie : 15 septembre 1972 (France). Western
Film de Sydney Pollack
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2019/2299251/page-1
L'occasion dans un premier temps de décrire les premières difficultés (se nourrir, se réchauffer) de manière relativement réaliste, en se cantonnant aux gestes basiques et élémentaires de la survie. Faire du feu avec du silex, chasser les animaux pour leur fourrure et leur viande, dépecer un bison, pêcher à mains nues dans les rivières glacées, dormir sur les cendres encore chaudes du feu, construire un abri à l'aide de troncs d'arbres et de torchis. De rencontres en découvertes, de blessures en échecs, Jeremiah Johnson passera très lentement de l'apprenti trappeur à la légende unanimement respectée. Le mythe de la personne, autant que celui de l'Amérique, est se construit sous nos yeux. La dimension initiatique de ce western, la lutte sans fin avec les éléments, lui confère sans doute sa dimension atemporelle, éternelle.
Une composante essentielle du film, et de la lutte contre la nature, est concentrée dans la figure multiple de l'Indien. Aucune condescendance, aucun manichéisme : les clichés sont gardés à bonne distance, et s'il est difficile de parler de réalisme (sur la base de quoi ?), Sydney Pollack parvient à trouver une excellente distance aux codes traditionnels. Les Indiens font partie intégrante des lieux, de la nature, ils peuvent être amicaux ou hostiles, ils peuvent être aussi brutaux que des loups et aussi chaleureux qu'un compagnon de voyage. Une menace omniprésente, renforçant la dimension romantique du trappeur solitaire face à de nombreux défis, mais qui est elle aussi tirée de la vie de Johnson le mangeur-de-foie.
Il se dégage de tous ces éléments un désir absolu de liberté, dénué du folklore habituel qui sacraliserait son héros. Il n'y a pas de morale dans "Jeremiah Johnson", très peu d'émotions directes (et très peu de musique d'ailleurs). Il n'y a pas de véritable condamnation de la vie à la ville. Il n'y a qu'une sorte de poème bucolique mais grave, une ode à la solitude légèrement contrainte, à la frontière de la passion suicidaire. Et un magnifique signe de respect comme ultime geste du film.
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Délivrance (1972)
Deliverance
1 h 50 min. Sortie : 20 septembre 1972 (France). Drame, Aventure, Thriller
Film de John Boorman
Morrinson a mis 9/10.
Annotation :
↑↑ suite ↑↑
Del Gue: I ain't never seen 'em, but my common sense tells me the Andes is foothills, and the Alps is for children to climb! Keep good care of your hair! These here is God's finest scupturings! And there ain't no laws for the brave ones! And there ain't no asylums for the crazy ones! And there ain't no churches, except for this right here! And there ain't no priests excepting the birds. By God, I are a mountain man, and I'll live 'til an arrow or a bullet finds me. And then I'll leave my bones on this great map of the magnificent...
Le Limier (1972)
Sleuth
2 h 18 min. Sortie : 18 avril 1973 (France). Thriller
Film de Joseph L. Mankiewicz
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Aguirre - La colère de Dieu (1972)
Aguirre, der Zorn Gottes
1 h 33 min. Sortie : 26 février 1975 (France). Aventure, Drame, Historique
Film de Werner Herzog
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Orange mécanique (1971)
A Clockwork Orange
2 h 16 min. Sortie : 1 avril 1972 (France). Drame, Science-fiction
Film de Stanley Kubrick
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis en envie.
Winter Soldier (1972)
1 h 36 min. Sortie : 1972 (France).
Documentaire de Winterfilm Collective
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2024/3706051?page=8
Avec le recul on s'en doute, le récit fait par ces ex-soldats ne corrobore évidemment pas vraiment le roman national états-unien. Parmi les cinéastes du collectif, on reconnaît la réalisatrice qui signera quelques années plus tard le célèbre "Harlan County, U.S.A.", Barbara Kopple, ce qui peut être assimilé à un gage de qualité ici. L'ampleur des révélations est à la hauteur du massacre de My Lai (qui eut lieu quelques années avant en 1968), et entre les lignes des différentes manifestations de la boucherie militaire, on retient la déshumanisation, le lavage de cerveau, et l'intimidation. Ce ne sont pas des termes à prendre à la légère dans le cas présent, car il est tout de même question de fusillades de masse, de viols avec souci d'humilier largement les populations, de prisonniers jetés d'hélicoptère en plein vol après les avoir ligotés avec du fil de fer, de corps mutilés pour l'exemple, tous boyaux apparents... Les faits sont diversifiés, massifs, et attestent d'une cruauté et d'un sadisme certains.
Certains témoignages sont plus ahurissants que d'autres. "There were some Vietnamese children at the gateway of the village and they gave the old finger gesture at us. It was understandable that they picked this up from GIs there. They stopped the trucks — they didn't stop the truck, they slowed down a little bit, and it was just like response, the guys got up, including the lieutenants, and just blew all the kids away. There were about five or six kids blown away, and then the truck just continued down the hill." On parle également de falsification de décomptes de corps, de destruction inconsidérée de villages entiers rasés avec ou sans napalm, avec des motifs ignobles récurrents, du genre "If he's dead, he's Viet Cong" (quand on demandait comment déterminer s'il s'agissait de civils ou de combattants des forces armées communistes) ou encore le glaçant "the more ears, the more beers" (les oreilles découpées étaient ensuite portées comme trophées).
Mais c'est une guerre et des horreurs pour lesquelles il n'y aura pas de jugement auprès de la cour pénale internationale, et dont les responsables ne comparaîtront jamais devant une cour martiale.
La 359ème Section (1972)
A zori zdes tikhie
3 h 08 min. Sortie : 4 novembre 1972 (Union Soviétique). Guerre
Film de Stanislav Rostotsky
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-13
En seulement quelques séquences, le portrait de ce petit groupe féminin est exécuté avec une éloquence folle, lorsqu'elles partagent des moments d'intimité à l'intérieur des habitations mais aussi quand elles s'affairent autour du canon antiaérien, avec les douilles énormes qui sautent dans tous les sens en tentant d'abattre un Messerschmitt. Le ressenti n'est pas du tout le même lorsque l'une d'entre elles décide d'abattre le pilote de l'avion dans sa descente en parachute, après éjection. Le noir et blanc est d'une beauté saisissante pour saisir ce moment en clair-obscur, et il se sera tout autant pour suivre le parcours du petit groupe en forêt, dans la deuxième longue partie du film structurée comme un cache-cache meurtrier entrecoupé de brèves séquences de flashbacks plus ou moins oniriques en couleur.
Un groupe très singulier, bien au-delà du seul fait qu'il s'agit de femmes combattantes : l'homme qui les commande au cours de leur mission dangereuse ne correspond pas non plus à un canon militaire, musculeux et viril. C'est au contraire une figure très paternelle, qui prend soin de ses soldates en bon père de famille. Dans la description de ces soldats pleins de volonté et d'ardeur au combat, on reconnaît la propagande sous-jacente, mais le regard est très clairement détourné vers l'intensité de l'action et sur l'étau en train de se resserrer. Et lorsqu'on entend à la radio un message d'information stipulant que tout est calme sur la ligne de front, si ce n'est "quelques combats d'intérêt local", après tout ce à travers quoi les protagonistes sont passés, l'ironie de la situation explose au visage de tout son contraste.
Le Nouveau Monde (1972)
Nybyggarna
3 h 22 min. Sortie : 26 février 1972 (Suède). Drame
Film de Jan Troell
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de là : https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2017/1554170/page-10
Mais leur histoire n'évolue pas en vase clos, indépendamment de celle du pays qu'ils ont choisi d'habiter. Petit à petit, l'histoire des États-Unis s'invite dans la leur, notamment à travers le début de la Guerre de Sécession, la révolte des Sioux de 1862, et la "fièvre jaune" de la ruée vers l'or qui semble briller depuis l'autre bout du continent, en Californie.
La peinture des tribus indiennes est d'ailleurs très intéressante, nuancée et évolutive, en partant d'un apprivoisement mutuel et d'une certaine entraide à la tristement célèbre exécution collective de 38 Indiens par pendaison. Ce moment de l'histoire américaine est capté très simplement, de l'intérieur, comme une toile de fond qui laisserait le temps de ressentir l'évolution des rapports et d'apercevoir la naissance d'une nation en même temps que celle d'une spoliation.
La convoitise que suscitait l'or est également traitée soigneusement, au centre des enjeux pendant une longue partie, le motif d'un flashback. Le frère de Max von Sydow (aka Karl Oskar Nilsson) reviendra dans le Minnesota après un très long et douloureux périple à l'Ouest, raconté de manière très originale : pendant une grosse demi-heure, presque aucun dialogue, seulement des percussions pour habiller un montage volontairement hasardeux, illustrant la difficulté de ce voyage, la mort qui rôde et la surdité partielle du personnage. C'est un épisode expérimental déroutant, parfois difficile à supporter (à plusieurs titres).
À l'image des "Émigrants", "Le Nouveau Monde" s'attache à décrire de manière réaliste la vie de colons et de paysans et donne une vision de l'exode qui prend aux tripes. C'est un voyage avec des émigrés, au cœur de l'immigration, sans idéalisation. Le déracinement aussi cruel qu'inévitable, la précarité menaçante, la découverte de nouveaux espaces, et tous les maux dont on peut souffrir quand on est contraint de vivre à des milliers de kilomètres de sa terre natale. C'est un élément essentiel de cette œuvre de plus de six heures au total : rendre intelligible, voire palpable, ce que ces colons ont pu vivre et ressentir au XIXe siècle. Tous les points d'attache avec leur passé qui jalonnent le film deviennent autant de sursauts émotionnels tangibles :
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Baby Cart 2 : L'Enfant massacre (1972)
Kozure Ôkami: Sanzu no kawa no ubaguruma
1 h 25 min. Sortie : 22 avril 1972 (Japon). Action, Arts martiaux
Film de Kenji Misumi
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
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une pomme issue d'un arbre planté il y a de nombreuses années et un plant qui avait fait le voyage avec eux, la chaussure d'un de leurs enfants mort en Suède qui ressurgit, et autant de souvenirs que le personnage de Liv Ullmann n'arrive pas à oublier, à reléguer dans la case de sa vie passée.
La fin de cette seconde partie ressemble beaucoup à celle de la première : Max von Sydow est seul, âgé, il a vu ses enfants et petits-enfants grandir et peupler ce nouveau continent. La joie du précédent volet, alors qu'il trouvait un espace idyllique où s'établir, a cédé sa place à une vague de mélancolie nostalgique. C'est sa mort qu'un de ses voisins annonce, à la faveur d'une lettre envoyée en Suède, expliquant que plus aucun de ses enfants ne sait encore parler suédois. C'est la fin du très long mouvement d'émigration, et l'illustration magnifique des titres des romans originaux de Vilhelm Moberg : "Nybyggarna" (les nouveaux colons) et "Sista brevet till Sverige" (la dernière lettre pour la Suède).
Les Chiens de paille (1971)
Straw Dogs
1 h 53 min. Sortie : 9 février 1972 (France). Drame, Thriller
Film de Sam Peckinpah
Morrinson a mis 8/10.
Solaris (1972)
Solyaris
2 h 47 min. Sortie : 27 février 1974 (France). Drame, Science-fiction
Film de Andreï Tarkovski
Morrinson a mis 8/10.
The Offence (1973)
1 h 52 min. Sortie : 12 septembre 2007 (France). Drame, Policier, Thriller
Film de Sidney Lumet
Morrinson a mis 8/10.
Pink Floyd : Live at Pompeii (1972)
1 h 32 min. Sortie : 1972 (France). Musique
Concert de Adrian Maben
Morrinson a mis 8/10.
Cris et chuchotements (1972)
Viskningar och rop
1 h 31 min. Sortie : 20 septembre 1973 (France). Drame
Film de Ingmar Bergman
Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
French Connection (1971)
The French Connection
1 h 44 min. Sortie : 14 janvier 1972 (France). Policier
Film de William Friedkin
Morrinson a mis 7/10.
Votez McKay (1972)
The Candidate
1 h 50 min. Sortie : 23 août 1972 (France). Comédie dramatique, Politique
Film de Michael Ritchie
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
My Childhood (1972)
48 min. Sortie : 27 août 1972 (Royaume-Uni). Drame
Film de Bill Douglas
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Six minutes pour mourir (1974)
Fear is the key
1 h 43 min. Sortie : 13 février 1975 (France). Action, Thriller
Film de Michael Tuchner
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
La Poussière, la Sueur et la Poudre (1972)
The Culpepper Cattle Co.
1 h 32 min. Sortie : 16 avril 1972 (États-Unis). Western
Film de Dick Richards
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Baby Cart 3 : Dans la terre de l'ombre (1972)
Kozure Ôkami: Shinikazeni mukau ubaguruma
1 h 29 min. Sortie : 2 septembre 1972 (Japon). Action, Aventure, Arts martiaux
Film de Kenji Misumi
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Bad Company (1972)
1 h 33 min. Sortie : 6 mars 1974 (France). Drame, Western
Film de Robert Benton
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Moonwalk One (2014)
1 h 36 min. Sortie : 30 juillet 2014 (France).
Documentaire de Theo Kamecke
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Les flics ne dorment pas la nuit (1972)
The New Centurions
1 h 43 min. Sortie : 11 janvier 1973 (France). Policier
Film de Richard Fleischer
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972)
1 h 45 min. Sortie : 5 mai 1972. Comédie, Comédie musicale
Film de Jean Yanne
Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Charme discret de la bourgeoisie (1972)
1 h 42 min. Sortie : 15 septembre 1972. Comédie
Film de Luis Buñuel
Morrinson a mis 7/10.
Les Camisards (1972)
1 h 40 min. Sortie : 3 février 1972. Drame, Historique, Guerre
Film de René Allio
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Le Dernier Tango à Paris (1972)
Ultimo Tango a Parigi
2 h 09 min. Sortie : 15 décembre 1972 (France). Drame
Film de Bernardo Bertolucci
Morrinson a mis 7/10.
César et Rosalie (1972)
1 h 51 min. Sortie : 27 octobre 1972. Drame, Romance
Film de Claude Sautet
Morrinson a mis 7/10.