Les 15 meilleurs albums de Peter Hammill

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Premier choix difficile à faire surtout qu'ici par moments le support de VDGG devient envahissant. Mais ne nous y trompons pas ceci est bel et bien un album solo, par les textes très personnel ou l'intimité est révélée. Il emporte la palme grâce à des squelettes de chansons traités pour le studio avec génie! Explorations de la voix dans tous les sens et avec tous les sens et parfois à la limite su sens, musique abyssale ou intime, délire schizophrénique de l'homme seul ou dans la cité, face aux étoiles (Red Shift et le magique Randy California) Hammill dans une violence inouïe par moments ou un planant d'emmuré à l'asile concocte un diamant éternel avec au coeur de celui-ci sa cervelle pleine de poux!
Gargantua affamé soupe avec Dracula sur le radeau du Rubycon pour une descente aux enfers immortelle dans des jardins abandonnés!

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Sorti avant The Silent Corner, il est son prédécesseur magistral ,le caméléon dans l'ombre de la nuit se révèle un peu plus doux enfin disons plus acoustiquement doux! Tous ses morceaux sont des perles qui culminent dans la chambre noire Hamillienne . Dans un Rock and roll parfois sauvage et envoutant ou dans une acoustique grandiose dont on ne peut s'échapper aisément (Easy to Slip Away en étant l'axe parfait) Le dénuement prend une allure vertigineuse à la fin du premier côté: L'homme seul devant la mort, à ses derniers instants, coulant comme le Titanic est superbe de beautés squelettiques et notre mâchoire ”falls slack”! Et nous laissons tomber la torche...

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Il est un peu injuste de mettre en troisième cet album car ce n'est pas un album solo de Hammill. Hammill ne le considérant pas comme un album solo. Il me le révéla quand je lui demandai des explications sur le titre de l'album PH7. C'est alors que je compris: Au-delà du truc chimique, Ph7 est le septième album solo de Peter si on ne compte pas Fool's Mate, telle était son explication! Ceci étant dit je ne puis m'empêcher de le mettre très haut dans la liste tant il m'est précieux et unique dans l'oeuvre Hammillienne. Hammill n'aura plus jamais ce côté frais, jeune, détaché et juste un peu angoissé! À faire écouter en premier à un nouvel auditeur. La pochette étant le miroir parfait de la musique: une partie d'échecs enfantine et troublante car le coup du berger (Fool's Mate) révèle la fulgurante des textes et de la musique ! Jouons aux échecs avec Peter !

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In Camera est la suite logique de la dernière chanson qui clôt The Silent Corner, soit A Louse Is Not a Home. Enfermé dans une appartement glacé, Hammill fera cet album, traumatisé par son frère qui est hospitalisé! In Camera nous fait pénétrer au coeur de la machine à photographier la vie que Hammill porte en lui. Somptueusement gothique il ne peut être que le dernier et le point culminant de la lignée commencée avec Chameleon et son In The Black Room ... Ici tout l'album est une chambre noire et ce qui s'y développe passe de l'éthérée au supplice d'une chambre de torture ! Hammill y est à la fois le bourreau et le supplicié chevauchant une comète dans une trajectoire brûlante et dangereuse.

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Jamais album de rupture ne fut aussi libérateur, révélateur des incapacités de l'homme à aimer, de la trahison et du désespoir. Mais à la fin le loup redevient agneau et invite une nouvelle conquête à mettre sa robe rouge! Après tant de désespoir , l'espoir apparaît! Déchirure magistrale révélée par tous les angles du miroir, on passe même à travers ledit miroir et on s'y retrouve à chaque chanson !

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Après In Camera, Hammill se devait de se réinventer. Mission accomplie, Peter devient Nadir le petit punk de 16 ans frère de Raël (Peter Gabriel et son mouton sur Broadway) Album de courtes chansons à l'image de Fool's Mate, Nadir touche à un perfection sous tous ses angles: Rock ballades, folie douce, révolte dans une concision et une précision extraordinaire! À savourer régulièrement! Nadir smashe non seulement le système mais aussi notre cervelle avec ses chansons !

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Un autre album -réaction après l'intimité ultime d'Over Hammill pour la première fois traite de thèmes sociaux dans une exploration futuriste qui laisse pantois l'auditeur ! Chaque morceau trace un présent d'une manière futuriste inoubliable. Et cette pochette géniale qui s'ouvre avec différents angles sur le musicien d'une façon aussi futuriste. Un autre chef-d'oeuvre complet qui atteint un sommet avec le marin Palinurus. Un moment l'homme est prince de l'océan, le suivant il est sous le radeau !

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Petit frère de The Future Now, ils sont jumeaux par l'esprit , le style des chansons, la pochette éclatée! Encore une fois : morceaux brefs et concisions, délires construits rapidement ici ou intimité poignante dans le miroir sans fin de la vie et de la mort, de cette chimie si particulière qui brûle l'âme

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L'album noir solo de la fin des années 70. À lui seul il est un résumé de tout ce qu'Hammill a exploré en solo durant cette décennie. Malheureusement pour la première fois Hammill révèle ses limites sur un instrument et c'est le drum! Si Evans avait été là il aurait propulsé l'album encore plus haut! Mais hormis ce choix douteux de jouer des drums Hammill nous livre ici pour la première fois ,en solo, une chanson sur un côté et nous nous envolons avec lui! dans le brouillard malgré qu'il ait perdu foi en la communication, enfermé dans sa boîte noire, il parle à toute notre âme! Presqu'un chef d'oeuvre!

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Sitting Targets “frappe dans le dash” comme on dit au Québec! Puissant comme un accident de voiture Hammill réussit ici son album le plus violent de courtes chansons! Nadir n'est pas loin et même entre en scène sur un ou deux morceaux (What I did/ Central Hotel) . À déguster les yeux fermés pour faire de ses oreilles une cible musicale parfaite !

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Fireships album-concept doux , unique dans la carrière de Hammill bénéficie d'une co-production de David Lord magique ! Il y a dans cet album de quoi rêver, chanter et souffrir et ce d'une façon masochiste et libératrice! magnifique de beautés en feu !

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Ceci n'est pas un pirate car l'enregistrement du concert à l'époque a bien été approuvé par Hammill à la condition que le coffret de vinyles ne sortent qu'à cent exemplaires. Et une chance ! Car c'est le live rêvé des années 70 de notre homme en solo avec le pirate légendaire (Farewell my Lovely). D'ailleurs Hammill en intégrera ici et là des extraits- bonus sur la réédition de ses albums solos ! Dépouillées de tout artifice studio, les chansons apparaissent dans leurs squelettes et chaque os craque !Rare et magnifique vision de ses trésors les plus beaux des 70's! Un must!

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Album uniquement sur claviers, encore d'une intimité poignante! Pleins de perles dont un titre dont la musique est écrite par Emerson! Difficile à trouver mais vaut la recherche et le prix! Vous ne pouvez être plus proche de Peter , on est dans son salon!

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Le plus grand live officiel sorti par Hammill à plus de cent exemplaires ! Le trio ici est puissant: Stuart Gordon au violon et Nic Potter à la basse donnent une lecture vertigineuse à la musique de Hammill! Première tournée en Amérique sous cette forme de trio après la tournée de décembre 78 du Québec où Graham Smith jouait le violon (mais malheureusement sans enregistrements officiel) il y a dans cette formation une magie incontestable plus planante, plus éthérée , et finalement une puissance et une élévation unique! la chambre devient un four brûlant! (à noter que ce trio est plus brûlant que le trio VDGG années 2000)

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L'album maudit des 80's. Mais je l'adore malgré ses drums douteux Hammill revisite des thèmes sociaux après l'intimité de And Close as This. Même patterns tracés après Over avec The Future Now. On se surprend à taper du pied, à chanter des refrains simples et à décortiquer du Shakespeare ! L'album culmine avec la superbe mélodie de Time To Burn hommage à Tony-Stratton-Smith mort durant l'année et qui lança la carrière de Hammill sur sa légendaire étiquette Charisma! Cet album est aussi un très grand album quoiqu'en disent de nombreux fans ! This book is ended et je vous quitte....