Plus de trois heures de bonheur !

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Malgré son aspect novateur et quelques points passionnants, difficile de ne pas ressentir la lourdeur d'un propos qui réécrit négativement l'Histoire, et c'est dommage car c'est une belle fresque, bien rythmé et passionnante dans sa première partie.

Une forme aussi novatrice que le fond est nauséabond.

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Intolérance est une nouvelle démonstration du génie de Griffith, novateur sur bien des points et sachant créer une atmosphère, des personnages forts ou encore de l'émotion, faisant de son cinéma un art intemporel, qu'on ne cessera pas d'admirer.

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C'est très fort ce que fait Abel Gance dans son portrait de Napoléon, surtout tout ce qui tourne autour de l'enfance, des symboles qui indiqueront le futur du premier empereur français, le tout sur un rythme survolté qu'on ne voit pas vraiment le temps passé (pour un film de plus de 5 heures),
avec quelques prouesses techniques incroyables (sa façon de jouer avec les couleurs, la superposition de certains plans etc) donnant des scènes mémorables (avec le prof d'histoire, les batailles ensuite).
Le bémol serait qu'il axe un peu trop la dernière partie sur lui et Joséphine, au point que tout ce qu'il avait construit notamment autour de Napoléon durant la révolution, passe un peu trop au second plan, idem pour l'ascension du futur empereur et sa montée en puissance, en coulisse et aux yeux de la population.

https://www.senscritique.com/film/napoleon/critique/4541077

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(version restaurée)

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Demeurant toujours le film le plus vu au cinéma dans l'Histoire, Autant en emporte le vent traverse le temps et garde toujours un pouvoir de fascinant, notamment par le biais du contexte de l'oeuvre, mais surtout de deux personnages et comédiens inoubliables et vecteur de nombreuses émotions.

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George Stevens réunit trois remarquables comédiens pour mettre en scène les débuts de la richesse du pétrole, faisant de Géant une passionnante fresque où la petite histoire se mêle à la grande, avec des personnages intrigants, un souffle parcourant l'oeuvre, de l'émotion ou encore de nombreux moments mémorables, du très grand art.

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C'est du très grand spectacle que propose Cecil B. DeMille avec *Les Dix Commandements*, à la hauteur de sa réputation, et ce dernier propose une oeuvre aussi aboutie sur le fond que la forme, à la fois épique, grandiose, intimiste et passionnant, le tout étant porté par un très grand et habité Charlton Heston.

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Le film qui ne se refuse rien, tant dans les moyens, la technique, les reconstitutions ou même dans son approche biblique. Si on excepte la dernière partie, c'est flamboyant d'un bout à l'autre, alternant les émotions, avec un côté pompeux qui fonctionne tant il va avec merveille avec tous les autres éléments.
Les grands moments ne manquent pas, la course de char ou le passage dans les galères étant tout particulièrement mémorables, c'est fascinant et marqué, notamment, par l'immense performance de Charlton Heston.

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Porté par un omniprésent et charismatique Kirk Douglas, Spartacus permet à un Stanley Kubrick manquant de liberté d'offrir un passionnant spectacle, une plongée dans la révolte d'esclaves et dans une Rome coincée entre une république vacillante et des sujets qui n'ont plus envie de se laisser marcher dessus.

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Avec Le Cid, Anthony Mann met en scène le libérateur et unificateur de l'Espagne face à la menace Maure et propose une fresque épique, spectaculaire et même intimiste lorsqu'il le faut, à hauteur d'Homme et historique, avec une atmosphère sombre, intense ou encore grandiose, ainsi qu'un vrai souffle et emmenée par deux formidables comédiens.

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Grande fresque retraçant le débarquement allié, Le Jour le plus long se perd parfois dans tous les personnages et sous-intrigues, cassant un peu l'atmosphère, et du coup les émotions. Pourtant, ça n'en reste pas moins un morceau fascinant, avec quelques sous intrigues et personnages vraiment intéressants, le tout porté par de grands comédiens, ainsi qu'un contexte qui reste passionnant.

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Du grand cinéma comme on en fait plus, une grande et belle fresque avec ses envolés musicales en fond sonore et son jolie technicolor qui ne fait que bonifier les paysages, déjà magnifiques, et porté par de remarquables comédiens.

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Un magnifique film dans tous les sens du terme, tant dans la forme que dans le fond, Lean dresse un portrait passionnant et, à travers ce personnage, il dénonce les folies du colonialisme et l’hypocrisie de guerre.

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Tournage enflammé par les amours d'Elizabeth Taylor et Richard Burton, ainsi qu'une grosse et chère reconstitution, Cléopâtre demeure un modèle du genre, une immense fresque à laquelle Mankiewicz a su donner un souffle intimiste, ainsi que de l'intensité et de l'émotion, alors que les comédiens sont tout simplement remarquables et le film passionnante.

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Avec La Chute de l'Empire Romain, Anthony Mann signe une oeuvre mélancolique autour des derniers jours de Marc Aurèle et les premiers du sanguinaire Commode. Avec une certaine profondeur, on se laisse imprégner par l'intelligence du film, mêlé à un sens du gigantisme avec des décors fastes, et quelques séquences mémorables.

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Petite histoire dans la grande, celle d'un docteur libre intellectuellement, poète et attachant et de son amour de toujours puis celui de celle qu'il va rencontrer avec comme fond cette révolution d'abord dans les rues et qui gronde, puis mise en place dans une Russie enlisée dans la guerre et ses conventions. Une fresque romanesque, poignante, lyrique, magnifique et intelligente.

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Légèrement sceptique avant de commencer, tous les doutes se sont vite dissipés face à l'ampleur et la richesse de cette oeuvre aussi inoubliable qu'intelligente et, en nous faisant suivre l'errement d'Andreï Roublev, évoque l'art, la vie, l'humain ou encore la foi.

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Sergio Leone retourne dans le western qu'il pensait laisser derrière lui et propose avec Il était une fois dans l'Ouest un opéra baroque marquant la fin d'un genre, il en reprend les codes et les cuisine à sa sauce, avec fatalisme, mythologie, mélancolie et cruauté.