Shoryuken : Street Fighter et moi

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Premier contact

Tout commence sur Amstrad CPC 6128. Street Fighter, jeu plutôt confidentiel à l'époque où les standards du Versus Fighting n'avaient pas encore été définis, n'est pas particulièrement bon, en raison notamment d'une maniabilité aux chiottes.

L'épisode reste néanmoins intéressant par son apport scénaristique à la série (la cicatrice ventrale de Sagat) et l'apparition de nombreux personnages cultes (Ryu avec une tronche à coucher dehors, Ken avec une tronche à coucher dehors, Sagat, ...).

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La fondation d'un genre

L'épisode fondateur. L'Alpha et l'Oméga. Même s'il n'est - avec le recul - pas le meilleur de la série, Street Fighter II reste l'épisode central de la saga car il a défini le genre du jeu de combat 2D : choix entre 8 personnages jouables, apparition des 4 boss mythiques, coups spéciaux enfin utiles ET accessibles.

Personnellement je l'ai découvert sur borne d'arcade lors de vacances aux Sables d'Olonnes et je perdais tout le temps contre Dhalsim. L'aventure - et l'apprentissage - continua ensuite sur Super Nintendo.

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Quand la Megadrive s'en mêle

Street Fighter II', même si c'est un épisode intéressant, c'est un peu le début de la fin : l'amorce de la tendance de Capcom de sortir 3-4 variations de chaque épisodes représentant autant de dépenses pour les joueurs que nous sommes. A l'époque de ' nous n'étions pas encore totalement choqués par cette stratégie commerciale, mais quand même.

Pour l'époque, on s'est surtout précipité sur cette version qui permettait de jouer avec les boss du jeu. Malheureusement, la manette Megadrive a un peu pourri l'expérience.

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Le besoin de vitesse

Troisième déclinaison de Street Fighter II avec, comme pour la version Prime, la possibilité de jouer les boss et, également, la possibilité d'accélérer le rythme de jeu (jusqu'à des excès risibles avec un code secret) : qui n'a jamais tenté de jouer avec les 10 étoiles ?

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La version ultime ?

Quatrième opus de l'épisode phare de la saga. L'ultime me concernant mais pas le dernier puisqu'une 5 déclinaison sortira un peu plus tard. Un épisode de synthèse avec l'adjonction de 4 combattants, une maniabilité légèrement ajustée, de nouveaux coups spéciaux, des graphismes améliorés.

Bref, une référence absolue en matière de Versus Fighting.

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La 3D : une expérience venue trop tôt

Après la montée, il y a souvent la descente. Parallèlement au développement des épisodes dits "Alpha" de la saga, Capcom se lance dans l'expérimentation 3D avec les opus EX.

Expérience malheureuse, notamment en raison d'une maîtrise encore très approximative de la 3D pour l'époque, même si le gameplay reste fondamentalement orienté 2D. Le résultat navigue entre le médiocre et le moyen et l'on ne retrouve pas dans cette épisode le dynamisme et la technicité de la série.

Il faudra attendre encore bien des années pour obtenir un Street Fighter effectuant avec bonheur la synthèse entre un gameplay 2D et des graphismes 3D.

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A une époque où le cross-over n'était pas la règle

J'avais découvert en arcade le jeu Marvel Super Heroes qui renouvelait un peu les codes du jeu de combat 2D, dans un registre sans doute un peu moins technique mais bien plus spectaculaire. Et c'est quelques temps plus tard que j'ai découvert X-Men vs. Street Fighter, la déclinaison de cette nouvelle façon de jouer avec l'intégration des personnages de Street Fighter.

Pour le coup, ça n'est pas vraiment un titre inspiré du gameplay Street Fighter, mais pouvoir participer à ces matchs endiablés, sortir des furies qui font la moitié de l'écran (le gros Dragon Punch enflammé de Ken notamment), ça tapait quand même dans l'oeil.

Un titre champagne et feu d'artifice, bien fun à jouer !

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Un nouveau départ, de nouvelles versions

Le seul Street Fighter de la série Alpha auquel j'ai joué ... et un peu par hasard.

Un style graphique renouvelé, une orgie de personnages disponibles et de modes de jeu à découvrir, plusieurs variations de gameplay avec leur implication sur les furies et les combos, mais finalement peu de différence dans les fondations de jeu avec Street Fighter II.

Du bon Versus Fighting !

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Changement de timing !

C'est avec circonspection que j'ai découvert à la fin des années 1990, en salle d'arcade, la série Street Fighter III, dans sa première mouture. C'est bien simple : je n'osais pas y jouer. Tout me semblait étranger dans ce jeu : les personnages, le design, le rythme et la cadence des combats, le timing des coups. J'observais ...

Et comme d'habitude, Capcom nous a pondu 3 déclinaisons de cet opus, cherchant à chaque fois à améliorer son roster de combattants et les forces et faiblesses des personnages (et à engranger quelques profits complémentaires).

SFIII 3rd Strike, que j'ai acquis sur Dreamcast, est effectivement un tournant dans la série : un épisode au gameplay renouvelé, au casting renouvelé, un des opus de Street Fighter les plus techniques, terriblement exigeants, voire frustrant par moment, mais bénéficiant d'une réalisation technique de grande qualité, d'un gameplay riche et d'une identité forte (grâce, entre autre, à son OST).

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Le début du cross-over à l'échelle industrielle

X-Men vs. Street Fighter n'était que le début. Capcom vs. SNK a chercher à concrétiser le fantasme de nombreux gamers de voir se croiser les héros jusqu'ici rivaux des licences Street Fighter et King of Fighters.

C'est chose faite dans ce titre intéressant mais au système de combat curieux (dans tous les sens du terme), et notamment basé sur la constitution d'équipes tenant compte de la force présumée des différents combattants.

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Déjà vu ?

La seconde itération du cross-over révé entre les deux grands éditeurs de jeu de baston ... Enfin, révé ... On avait déjà eu le "1". Un jeu toujours sympathique à jouer, mais qui à du mal à sortir de l'effet "mise à jour" de son aîné. Et le rêve commence à s'estomper.

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Le reboot

Depuis le début des années 2000, rien de très consistant à se mettre sous la dent pour l'aficionados de la série Street Fighter que je suis. Malgré un opus 3.3 de très grande qualité mais finalement assez éloigné de l'épisode sur lequel j'avais fait mes classes, j'avais commencé à faire le deuil de mes sensations sur la borne d'arcade Street Fighter 2. Le temps était maintenant au jeu de baston 3D ...

Comme je me trompais.

C'est l'annonce de Street Fighter 4 qui a précipité mon achat de console HD : une PlayStation 3 en l'espèce pour pouvoir jouer en ligne sans avoir à payer l'abonnement de la X360 (ce qui rétrospectivement n'est pas un argument recevable car depuis, je me suis abonné au PS+).

Bien que cet épisode soit un peu décrié par les puristes, il fut pour moi une grosse claque (mais genre celle agréable), car l'ensemble du gameplay pointait vers ces sensations qui venaient des années 1990. Un beau reboot de la série, beaucoup moins technique et élitiste de l'épisode 3, et donc accessible pour une nouvelle génération.

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Le Super Reboot ...

Même plusieurs années après, Capcom n'allait pas changer ses traditions ... A peine un an après la sortie de SF4, son successeur Super Street Fighter 4 pointait le bout de son nez, avec son argument massif d'une augmentation substantielle du nombre de combattants disponibles, l'adjonction d'une nouvelle attaque "Ultra" pour chaque personnage et ses ajustements dans les coups et capacités.

Malgré son aspect bien entendu très mercantile, je le considère comme - à défaut d'être la meilleure - la version la plus justifiée de l'épisode 4.

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Problème de hardware

J'adorais jouer à SF4 sur ma PS3, alors pourquoi ne pas pouvoir y jouer sur ma 3DS (le temps des vacances quoi) ?

Et bim pour la déception ... Malgré une réalisation faisant honneur à la console portable de Nintendo, je trouve SSF4-3D édition relativement injouable en raison de l'ergonomie de la console, pas du tout adaptée à mes sensations sur la série. C'est bien simple, j'ai galèré comme un sagouin pour sortir mon premier Hadoken.

Au surplus, l'ajout de la jouabilité 3D tirant partie de la 3DS relève du gadget ridicule.

Un titre que j'ai rapidement revendu !

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A New Update has Enter the Ring !

Si Capcom nous pond toujours autant de déclinaisons de ses jeux de baston, c'est parce qu'il y a des vaches à lait comme moi pour les acheter. Et je me suis rarement senti aussi vache à lait qu'avec le 3ème opus du 4ème épisode, titré "Arcade Edition".

Toujours plus d'ajustements (dont un non puriste comme moi a du mal à cerner la portée) et l'ajout de 4 nouveaux personnages (dont 2 sont en fait des variations de personnages existants) ne dissipe pas ce sentiment d'agacement face à cette politique de mise à jour ...