Festival de Cannes 2021

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Une plongée en apnée dans la violence extrême à laquelle sont confrontés les forces de l'ordre, entre stup' et trafics de toutes sortes dans des quartiers "chauds". Non, ça n'empiète jamais sur La Haine, ni sur Les Misérables. D'ailleurs, on ne va pas se faire beaucoup d'amis, mais on avoue qu'on l'a préféré aux Misérables. Le casting est vraiment top (Lellouche et Civil à leur sommet ?).

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Un film qui oscille délicieusement entre comédie burlesque, drame poignant et polémique engagée dans la dénonciation d'une France malade. On plonge dans les services des urgences hospitalières à bout de souffle, dans les conflits violents entre gilets jaunes et forces de l'ordre, dans les pratiques scandaleuses de l'État (demander aux soignants de briser la règle du secret médical pour dénoncer les gilets jaunes... Ignoble). On a adoré, et on espère que "l'Élite" (coucou Macron), le voit et se réveille.

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Un portrait des femmes de la famille Gainsbourg très intime, touchant et délicat, qui nous a instantanément mis dans sa poche (on s'identifie vite, on compatit à ces terreurs de parents / enfants). Lors de la Première, la standing ovation de dix minutes qui a mis les larmes aux yeux de Charlotte était une évidence.

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Un très joli film sur l'acceptation de l'homosexualité, sur la camaraderie malgré des différence, qui possède en plus le charme de son acteur principal (qui a des faux airs de Joaquin Phoenix jeune, si si on vous jure) et une fin des plus mignonnes. Une bonne surprise !

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Le nu ne nous a pas dérangé (c'est l'histoire de la sœur dévergondée à l'extrême, le supprimer aurait été une forme de censure) et on a trouvé Virginie Efira formidable (son meilleur rôle pour notre part). Une bonne découverte !

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Ultra-ringard...et alors ? De cette esthétique un peu kitsch, avec ses chansons "bébêtes", on retient surtout une passion pour la comédie musicale et pour ses personnages, décidément très originaux, attachants et portés par un Matthieu Amalric (très) sympathique en un "Tralalaaaaaa...".

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Pour nous, le plus faible Wes Anderson, ce qui reste très qualitatif quand même (casting démentiel, musique assez réussie, plans au top comme d'habitude...), mais l'intrigue qui se disperse nous a parfois emmené à "Ennui". Une bonne réalisation et un casting hallucinant.

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Décalé et déjanté, on a souvent sourit devant les situations toutes plus inattendues de ce scénario qui ne se prend pas au sérieux, sans perdre en puissance pour autant. Le binôme "Poussin-Jésus" est notre favori, un coup de génie.

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Il reste encore des points du scénario qu'on n'est pas sûr d'avoir bien compris, dû au montage qui demande un effort certain, mais le propos est là : le film touche, est doté de toute la poésie dont Amalric est capable, et s'attarde avec profondeur et intelligence sur le deuil impossible. Amalric ovationné copieusement en cette Première, l'a amplement mérité.

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Un sujet évidemment fort et émouvant, mais avec un traitement très lacrymal, qui nous force vraiment trop la main pour sortir les kleenex. Le binôme Magimel-Deneuve reste très convaincant.

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Le casting est très en forme (Sophie Marceau et André Dussolier à l'aise) pour un Ozon assez mineur, sans être décevant pour autant, qui aura surtout manqué de profondeur dans le sujet du suicide assisté en France (la polémique marche sur des œufs, dommage).

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Toute la salle était unanime : "C'était bien, même si on n'a rien compris". After Yang nous a souvent perdu avec son intrigue futuriste mêlée à une esthétique qui a "un peu fumé" ("Un Certain Regard" oblige...), mais le rythme était bien présent, le casting investi, l'histoire agréable à suivre (sauf la fin inaboutie). Un bon cru, malgré nos doutes sur notre compréhension à la sortie.

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Casting très alléchant, pour une intrigue qu'on aurait aimé voir plus étoffée, avec moins de nu totalement gratuit (se balader le "devant" à l'air 50% du temps n'apporte rien à l'intrigue ou à l'esthétique). Les fans se rinceront les yeux, au moins. Olivia Colman apporte une touche d'humour avec Colin Firth très agréable.

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Étonnamment gnangnan, long, avec une intrigue qui paraît vite vide (une fille qui s'enguirlande avec son père, fin.), sans évolution des personnages, avec une réalisation bien piètre (navrée pour Sean Penn, mais sa mise en scène est inaboutie). Totalement dispensable.

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On ne va pas vous mentir : on s'est copieusement ennuyé dans ce documentaire uniquement basé sur des petits interviews en face caméra sur le côté de l'écran avec de l'autre des images qui n'ont rien à voir avec le sujet (la forme est épouvantable), et qui part du principe qu'on connait déjà bien le groupe (on ne met que les noms des intervenants, sans préciser qui ils sont, on ne dit rien des rencontres entre les joueurs ou sur la discographie, ici seules les petites anecdotes intéressent le documentaire). Non seulement on n'a rien appris (compris), mais on a trouvé le temps long avec ces images peu esthétiques.

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Malgré toutes les bonnes intentions du scénario (auxquelles on adhère à 100%), l'intrigue part dans tous les sens en se perdant régulièrement dans son propre discours (les gamins écolos qui éteignent une petite lampe mais mettent la sono à fond ?), jusqu'à un final tiré par les cheveux.

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Cette esthétique de théâtre (scènes dans une seule pièce, dialogues déclamés comme des répliques de théâtre classique) nous a empêché de rentrer dans l'intrigue, tout sonne faux. Et assez bobo.

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On ne comprend pas comment la presse peut y voir un hommage à la comédie musicale, tant ce film se complaît à ridiculiser volontairement tous les mécanismes du genre (chansons atroces, situations grotesques...). Une anti-comédie musicale très prétentieuse.