Jeremiah par Hermann

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Avec un dessin encore très bien léché, Hermann décrit une ambiance où les combinards de tous poils se côtoient, balisent leur territoire et jouent de leur pouvoir plus ou moins important. Encore une fois, Hermann s’en prend aux dirigeants de sectes et à tous ceux qui croient tenir les autres en leur pouvoir. Jeremiah et Kurdy font voler en éclats un milieu qui vivotait tranquillement. Ce n’est pas mauvais et Hermann nous réserve encore un joli cocktail de rebondissements, action et dénonciations. Ceci dit, on sent qu’il tourne en rond. En ce qui me concerne, si j’apprécie toujours son état d’esprit, je trouve que l’orientation choisie par Hermann dans cette série, si elle lui permet de poursuivre l’aventure, lui fait oublier d’explorer le monde post-apocalyptique des débuts de la série. C’est à croire qu’après la grande lessive, tout s’est déjà réorganisé et gangrené.

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J’avais été déçu en première lecture. Finalement, cet album n’est pas mauvais. Les personnages sont bien observés, il y a une atmosphère particulière, du suspense et de l’action, des décors impressionnants ainsi que des enjeux qui méritent largement la lecture. Le meilleur de la série est passé, mais dans cette orientation moins originale de la série, l’album s’en sort vraiment bien. Scénario bien conçu. Le dessin reste de grande qualité.

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Un album enfin découvert. Pas franchement original, Hermann exploitant toujours plus ou moins le même type de recette, un cocktail d’aventure, érotisme, antagonisme binaire entre des gentils et des agresseurs. Le scénario réserve quelques surprises et rebondissements. Quelques personnages attachants, mais aussi quelques clichés rebattus, en particulier sur la vie de famille. Le scénario reste prenant et les dessins de qualité. Premier (seul ?) album où Hermann lâche un peu de lest, en laissant un autre se charger des couleurs : Pahek

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L’album se lit bien et reste dans la lignée de la série. Le vrai reproche concerne le manque d’inspiration originale. Hermann nous ressert un cocktail archi-connu, avec une opposition entre deux clans, avec des pantins dirigés par des hommes restant dans l’ombre, Kurdy et Jeremiah venant semer la zizanie alors qu’ils n’avaient aucune raison de se trouver là. Mais une femme a tapé dans l’œil de Kurdy, alors… Quelques très beaux décors et une action qui va crescendo.

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Sur une trame qui n’a rien d’original, Hermann parvient encore une fois à captiver son lecteur avec des personnages et un scénario qui sont bien dans son style, mis en valeur par un dessin de qualité. De l’action et du suspense, même si le final n’est pas exceptionnel. Le retour de Stone-B n’est pas plus raisonnable que les informations concernant Lena.

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Le style Hermann est là, malheureusement sans aucune originalité. Encore un système totalitaire qui règne par la terreur, encore quelques morts bien sanglantes, encore Jeremiah et Kurdy embarqués dans une aventure à leur corps défendant, encore de l’action mais des dessins où Hermann se complait dans un certain culte de la virilité.

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Même si Hermann renoue avec la veine fantastique avec un beau sens du suspense, il privilégie l’action au détriment de tout le reste. Il ressasse ses thèmes favoris sans originalité et il fait un choix de couleurs très décevant, comme s’il laissait de nombreuses zones en blanc par laisser-aller. Réapparition de Lena pour des rebondissements sentimentaux qui n’apportent pas grand-chose.

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Même si les couleurs sont plus agréables que dans l’album précédent, l’imaginaire de l’auteur tourne en boucle. On est désormais dans un scénario où l’action prime sur tout. Les visages et paysages ne sont parfois que de bien pâles imitations. On a envie de dire à Hermann d’arrêter là.

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Un épisode très noir où Hermann brode encore une fois sur ses thèmes favoris, en particulier le pouvoir qui gangrène. On retrouve Stone-B du côté de la police, alors que Kurdy est encore une fois malmené. L’ensemble est encore une fois très manichéen, mais le scénario est assez bien fichu (alors que le choix des couleurs laisse à nouveau perplexe).

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Hermann fait peine à voir, en rabâchant toujours la même formule. Kurdy qui n’a pas su ou voulu la fermer, les deux potes se retrouvent à sauver un pauvre type puis le raccompagner chez lui. Ils sont alors coincés dans une ambiance malsaine. Une femme orchestre tout cela, en matriarche d’une famille où l’ambiance est à fuir. Ils vont évidemment s’en sortir après quelques scènes d’action typique. Les couleurs sont un peu mieux que certaines fois, mais tout cela n’est qu’une pâle caricature de ce que faisait Hermann dans la première partie de la série.

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Au point de vue couleurs, c’est déjà mieux que les albums précédents. L’ensemble est très moyen, car Hermann ne fait encore une fois que rabâcher la même formule. Même les personnages, s’ils diffèrent, restent interchangeables avec d’autres des albums précédents. Toujours le même cocktail d’action, avec petites pépées, motos, insolences de Kurdy, castagne. Le scénario n’a pas l’air catastrophique. Malheureusement, je me suis surpris à plusieurs reprises à un peu d’inattention. Or, je sais que je ne relirai jamais cet album. Dommage.

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Bien que l’évolution picturale aille plutôt dans le bon sens, après des errements vers un blanc insipide, Hermann explore désormais une veine qui n’a plus qu’un rapport lointain avec les origines de la série. L’intrigue ne tient plus que de la crapulerie, dans un univers qui tourne en rond avec des personnages stéréotypés. On retrouve ici Stone-B à la recherche d’un bon coup en douce. Jeremiah joue encore une fois les redresseurs de torts au grand cœur alors que Kurdy joue les jolis cœurs matois.

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Retour à une certaine recherche dans l’univers graphique. Ce n’est pas aussi réussi que dans la première partie de la série et surtout ça sent un peu le réchauffé par rapport à « Les yeux de fer rouge » et le dessin est moins personnel, mais c’est toujours ça. Par contre, encore une fois, le scénario est sur un schéma très classique pour la série, très centré sur l’action.

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Le train-train, avec une histoire bien sombre accentuée par le choix des couleurs. Scénario classique, dessin de moins en moins personnel, même si quelques vignettes sont de taille respectable. De la violence et encore une charge sans la moindre nuance contre les sectes. L’ensemble est malheureusement très manichéen.

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Encore une intrigue guère originale pour la série. Une bande de malfrats sur laquelle Jeremiah et Kurdy tombent. Kurdy s’attire encore une fois de gros ennuis à cause d’une femme, Elsie. Mais c’est Milova qui retient l’attention. Arrivée à Langdon avec Jeremiah, elle en repart à sa grande surprise avec Elsie, une fois que Jeremiah a réussi in-extremis à sauver la mise à son partenaire sur le point de bouillir dans une étrange baignoire.

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Hermann semble sur la bonne voie. Si l’intrigue ne brille pas vraiment par son originalité, certains détails retiennent néanmoins l’attention. Le cocktail action-humour noir fonctionne et le travail sur les couleurs mérite le coup d’œil. De plus, l’aspect fantastique est un réel apport ici.

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Au point de vue couleurs c’est plutôt pas mal. Au point de vue dessin, c’est inégal. Voir la silhouette parfois efféminée de Kurdy et le visage de Lena. Evidemment elle est sensée avoir vieilli, puisqu’elle est désormais mère de famille. Sinon, le scénario, bien que correct, ne fait qu’illustrer de nombreuses variations dans l’univers de la série. Rien de neuf, même si Hermann connaît bien son univers.

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Même si le scénario reste dans les schémas habituels de la série, cet album se distingue par une recherche intéressante au niveau des couleurs, ce qui est franchement notable par rapport aux craintes notées il y a une dizaine d’albums en arrière. Les visées du duo Jeremiah/Kurdy sont exclusivement financières. L’exploration du monde post-apocalyptique n’est ici qu’un prétexte pour de l’action et une lutte entre 3 factions pour une bourse pleine de diamants.