Les critiques de Rilloux

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Méconnu car uniquement sorti en arcade, Daraku Tenshi gagne aujourd'hui à être essayé par les amateurs du genre, ce jeu atypique rivalisant sur bien des points avec les King of Fighters de la même époque (on se fait suer là, non ?).
En fait, on est pas passé loin du chef d'oeuvre, vraiment ! Même si le jeu souffre de quelques problèmes de finition, que je vais essayer de détricoter points par points. (...)

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La meilleure façon de rendre justice à cet opus et aux suivants de la série, c'est de souligner méthodiquement les points négatifs et positifs, exit la nostalgie, exit les comparaisons hasardeuses avec Tekken. Certes c'est un jeu en 3D, mais les mécaniques sont celles d'un jeu 2D, donc allons-y : (...)

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On va pas se mentir, on est quand même sur un jeu de chiasse. Niveau jeux de baston, la Snes n'est de toutes manières pas en reste quant aux bouses, que mon masochisme me pousse à tester les unes après les autres, à la recherche de la perle râre. Là on est plutôt sur le genre de perles que l'on lâche, mais remerciez le ciel d'avoir la possibilité à chaque fin de match de faire passer FRAME PAR FRAME la dernière action décisive, qui s'apparentera plus à une sorte de fraude étant donné la maniabilité crasseuse dont jouit ce titre. (...)

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Ce jeu est un pas de plus vers mon fantasme en matière de jeux de baston : créer son perso, ses coups, et l'envoyer à la marave contre d'autres crées partout dans le monde, et tout cela à travers un jeu équilibré.

Ici on y est pas encore tout à fait : le jeu donne un certain temps pour activer dans une certaines position les articulations d'un pantin virtuel, afin d’effectuer les mouvements les plus destructeurs possibles, au tour par tour. (...)

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Ou créer la page du jeu en wiki afin de pouvoir produire une critique, et ainsi me féliciter d'être en terre vierge - non, autant le dire tout de suite, ce jeu n'est pas vraiment une bonne découverte, mais il a le mérite d'exister, et d'avoir essayé quelques trucs, même si, et je vais y venir, il n'invente rien. (...)

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Alors oui, je surnote les jeux originaux. Mais, hé, ça compte, l'originalité !
Et puis il faut bien se baser sur quelque chose, quand on a affaire à un jeu si peu éprouvé, alors oui, j'ai fait jadis un bon nombre de parties, seul ou pas, mais je suis infoutu de vous dire si oui ou non le cast est équilibré, d'établir une tierlist ou de vous vanter la profondeur et les mind games du jeu.
Puis ça serait bien me foutre de votre gueule, parce que c'est vraiment pas l'esprit du truc. (...)

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Bon, ne soyons pas injustes.
C'est un jeu Midway, il n'y a pas de doutes là dessus, aussi ne faut-il pas s'attendre à un jeu de la vie, mais à un truc fun à tester entre couilles un dimanche pluvieux, avec les manips des "Exekuucheuuuune" et des cheats sous les yeux. Parce que faut quand même admettre que l’intérêt d'un jeu de baston Midway se résume en général à tester les fatalitys les unes après les autres. (...)

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Allez, et c'est repartit pour un jeu de chiasse de la Snes.

Double Dragon V : the shadow falls. Qui n'est pas, malgré ce que laisse penser la licence, un énième beat them all, mais bien un jeu de baston, et j'ai envie de dire, pourquoi pas ! (Même si il y en a à mon avis plus d'un qui s'est fait baiser sur ce coup là) Après tout les beat them all, j'ai jamais aimé ça : je trouve ça bourrin, et ennuyeux à mourir. (...)

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... c'est en tout cas ce que doivent se dire certaines personnes peu scrupuleuses, en mettant ce qui (et là je me pose la question) s'apparente à un jeu promotionnel pour le film éponyme (ou bien est-ce le contraire ?) entre les mains d'enfants certainement ravis d'incarner bruce lee, dans un énième jeu de chiasse lui étant consacré. (...)

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Difficile de trouver de bons jeux de baston sur SNES, et celui-ci, sans casser des culs, parait du coup très correcte bien qu'on ne peut plus classique. Bien que n'ayant rien de remarquable, aussi bien au niveau du cast que du système de jeu, il est considérable comme très complet et plutôt agréable à jouer malgré les ralentissements propres aux jeux de baston sur cette plate-forme. (...)

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"Hey, regardez le jeu des stagiaires, il est pas mal, non ?"

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"Quoi, 8, mais c'est du foutage de gueule !" - "A défaut d'avoir une bonne connexion, t'as la fibre nostalgique, en****, et tu fous 7/10 à 2X, vendu !"

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Nous sommes en l'an 3 après Street Fighter II: The World Warrior, et toutes les salles d'arcades sont occupées par les deux principaux concurrents en matière de baston : Capcom et Neo-Geo. Toutes ? Non ! (...)

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Autant quand un kakuto game se contente de singer irrévérencieusement les modèles du genre mais se plante, je ne me fâche pas - la raison à étant que je sais, que je peux jouer au même truc en mieux, quelque part.
Ce qui me fait le plus de peine, c'est précisément CE genre de merdes : "WeaponLord", donc, développé par... ah tiens, NAMCO ? Sur Mega Drive et Super Nintendo par une équipe relativement réduite, à qui l'on pourrait reprocher soit, d'avoir péché par orgueil, soit, de ne jamais avoir regardé ce qui se passait ailleurs, ou pas compris, ou quelque chose : je m'explique. (...)

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Force est de constater que la série des Power Instinct est restée très obscure en occident, pour les raisons que l'on sait : Mortal Kombat, c'est beaucoup plus drôle en versus, et les vrais taffent Killer instinct, pas Power Instinct. (J'espère qu'on sent une pointe d'ironie là dedans, mais dans le doute je préfère préciser.) (...)

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Il n'en a pas l'air, mais il a quelque chose d'historique ce "Children of the Atom". Je ne parle pas du fait qu'il s'agisse du premier vrai bon jeu de baston tiré de la licence Marvel (J'aurai probablement l'occasion de faire une review sur les trucs un peu scandaleux auxquels j'ai joué) mais parce que c'est LE premier jeu de baston à entériner en la matière le CPS2 après Super Street Fighter II: The New Challengers et Super Street Fighter II: The Tournament Battle, autant dire, une première vraie tentative de renouveau du genre, à la fois visuellement et en matière de gameplay. (...)

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Critique que j'ai par ailleurs longtemps hésité à faire, ayant découvert les samuraï spirit sur le tard (comme beaucoup de jeux NEO GEO, qui étaient destinés avant la démocratisation de l'émulation, aux riches ; lutte des classes, quand tu nous tiens.).
D'autre part, il me semble devoir justifier le choix (qui pourrait passer pour hérétique) d'introduire la série par cette itération, qui passerait dans la bouche de certains pour un râle d'agonie comparée aux précédentes : il n'en est rien. (...)

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Il fallait que ça arrive, pour rétablir l'équilibre cosmique après quelques critiques de bons jeux, Touki Denshou : Angel Eyes ouvre la rentrée en tant que fumier stellaire, à base de lolis et de air combos 100%.
Bon, ça n'est quand même pas l'enfer. L'enfer est pavé de bonnes intentions, hors c'est justement ce qui manque à ce jeu, à en juger par les non choix (si si, c'est possible) qui y sont faits : (...)

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Normalement je devais faire le test d'Arm Joe. Ça aurait eu un semblant d’intérêt : Victor Hugo, la baston, tout ça. Mais pas moyen de lancer le jeu. Du coup je dois me taper un clone insipide de Street Fighter II du futur, et je suis beaucoup moins jouasse - vraiment, il n'y a pas grand chose à dire d'autant que ça n'est pas catastrophique. C'est juste mauvais. (...)

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Troisième et dernier jeu tiré de la licence "Avengers" produit par Data East, qui a déjà une certaine expérience des jeux de combat, (de Karate Champ en passant par Fighter's History et sa suite directe, Karnov's Revenge) Avengers in galactic storm sort en 1996, soit deux ans après X-men, Children of the Atom, pour vous donner une idée. L'éditeur s’apprête alors à entrer dans sa période de déclin, jusqu'à son dépôt de bilan en 2003. (...)

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J'ai un peu peur avec ce genre de critiques de ne pas avoir grand chose à dire de plus que ce qui a déjà été dit de part et d'autre à propos de ce jeu qui, à part Smash Bros qu'il précède, ou même Biofreaks par certains cotés, ne trouve pas son équivalent. Dans l'optique, cependant, d’opérer à une ouverture plus large au niveau du genre "Baston", il convient non pas de le disséquer mais au moins d'en faire état, en tant que précurseur d'un type particulier de jeu de versus arborant un coté plate-forme, et où exploiter les stages importe autant si ce n'est plus que de maîtriser les gammes de coups attribués aux personnages. (...)

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Il est ici question de la version ARCADE du jeu. Pour ce qui est des portages/refontes, il ne serait pas inintéressant d'en faire une étude comparative, mais là c'est pas le projet.
Par ailleurs ce titre étant bien plus connu et encore joué que la majorité de ceux que je présente dans le cadre des "Critiques de Rilloux", il s'agit d'avantage d'une réflexion de fond sur le médium propice à interroger ce qui en a fait le succès, qu'un simple article de présentation ou une simple critique corrosive, à son endroit/encontre. (...)

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Je ne suis pas toujours original, et je sais précisément à quel moment de ma vie ce qui n'était qu'un intérêt commun pour les jeux de versus est devenu une passion. Ce moment, tout le monde le connait. (...)

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Voilà typiquement le genre de jeux promptes à se faire détruire par des critiques du genre "je préfère de loin me faire un bon 2x !" (-blink- morvoné) et je ne peux pas tenir rigueur à ces personnes qui n'ont pas le temps, moi je préfère le tournedos Rossini à 2x, vous voyez.
Et puis il faut admettre qu'il n'est pas engageant à tout point de vue, ce Battle K-Road, au point où l'on pourrait l'admettre décemment, en néophyte, dans la catégorie des jeux de chiasse - objectivement loin d'être parfait, il est tout de même intéressant d'y regarder à deux fois, jusqu'à pourquoi pas lui admettre des qualités, voir un certain intérêt ludique ! (...)

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(ou quand Yoshiro Ono a commencé à penser printemps)

Ben déjà salut, et en particulier aux parents détestables résolus à claquer 40 boules pour partager leur madeleine SNES avec leur engeance démoniaque. (strite fayteur, ouaiiiis. Je choisis Ryu, grand maître du karaté, TMTC.)
Parce que oui, c'est à vous que ce jeu s'adresse, comme ne manque pas de le confier à IGN le volubile et emblématique producteur sus-cité, sur lequel reposent les emplois que vous vous efforcez de sauver en soutenant en tant que consommateurs la parution de ce qu'il faudra bien admettre tenir, en réalité, de la douille caractérisée. [...]

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Défendre un point de vue selon lequel Street Fighter plafonne depuis 2008 (attention, pour les retardataires, nous ne parlons ici que d'animation et de charadesign) , ça n'est tout de même par se mettre en danger intellectuellement ; si à l'époque on pouvait admettre ce passage à la 3D comme étant plutôt réussi en comparaison notamment de la série des EX, il n'en était pas moins discutable [...]

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Selon David Sirlin lui même, l'ambition ici était d'occuper l'espace vaquant (askip, moi j'suis pas sûr) entre ce que l'on fait de plus minimaliste en terme de jeu de combat 2D, c'est à dire divekick etttt... "le reste". Reste, qui souffrirait (ça s'discute) d'un défaut prompte à écarter tout un vivier de joueurs de la scène kakuto : l'é-xé-cu-tion. (...)