A chaque année son GOTY !

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JEU DE L'ANNÉE 2023

Pour 2023, mon lauréat aura été un jeu découvert presque par hasard, sur la fin de l'année (et merci d'ailleurs à Iconoclaste pour me l'avoir fait découvrir dans sa vidéo bilan des Games Awards).
Il était totalement passé sous mon radar (un radar pas très actif en 2023, je me dois néanmoins de le concéder), mais il a simplement suffi que j'apprenne une seule chose de lui pour que l'envie d'y jouer me prenne, et cette chose ce fut le nom de son auteur : Jeppe Carlsen.

Jeppe Carlsen, c'est un ancien de Playdead et il a joué une part très active dans le développement de "Limbo" et de "Inside". On ne peut pas décemment ignorer le jeu d'un type comme ça. Et j'ai bien eu raison de suivre ce commandement tant ce "Cocoon" est un bijou de maitrise et de narration.

"Cocoon", c'est "Inside" en vue de zénithale, mais c'est surtout "Inside" agrémenté d'une mécanique originale, déroutante à base de cocons qu'on trimbale et dans lesquels on peut plonger, mais une mécanique qui est malgré tout très habilement amenée. D'apparence superflue lors des premiers instants de jeu, la fluidité du déroulement de la partie nous conduit progressivement à prendre conscience de toute la richesse et le savoir-faire qu'implique cette mécanique.

L'équilibrage est parfait. C'est suffisamment malin pour qu'on soit amené à cogiter, mais suffisamment limpide pour qu'on ne bloque jamais vraiment. Ça coulisse vraiment tout seul. Il y a là-dedans un sentiment de maitrise totale que j'ai trouvé pour ma part vraiment jouissive. Un jeu vraiment digne du statut de GOTY, pour moi cela relève de l'évidence.

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JEU DE L'ANNÉE 2022

J'avoue que sans ce jeu, cette liste n'existerait sûrement pas. En effet, s'il n'y avait pas eu ce "Tunic" je ne vois vraiment pas qui j'aurais pu faire figurer au sommet de cette année, et ce n'est clairement pas le top SensCritique 2022 qui va me convaincre que je suis passé à côté de quelque-chose.

Ce "Tunic" ça a été vraiment pour moi une surprise ; une réponse (presque) involontaire à "Elden Ring" que tout le monde a encensé et que, pour ma part, j'ai trouvé plutôt lourd, archaïque et pour le moins superfétatoire.
Sous ses faux-airs de "Zelda-like", le jeu d'Andrew Shouldice dépoussière et enrichit pas mal de conventions, sachant piocher parmi les dernières belles audaces de cette année, allant de "The Witness" à "Fez" en passant par "Link's Awakening".

Une belle réussite, et un vrai plaisir de le mettre en évidence dans une liste complétée par une multitude d'autres titres audacieux et/ou mémorables.

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JEU DE L'ANNÉE 2021

D'aucuns diront que je suis bien généreux à l'égard d'un jeu techniquement bien à la ramasse au regard des standards de son temps - aussi bien d'un point de vue mécanique qu'esthétique, mais à ceux-là j'aurais envie de leur répondre que c'est là le genre de détails qu'on oublie vite sitôt les années passent, contrairement aux belles idées dont ce "Forgotten City" n'est clairement pas dépourvu.

Découvert en plus à un moment où j'explorais pas mal les jeux de la septième génération de consoles, je n'ai clairement pas eu à subir de gap technique en le découvrant, bien au contraire. Tout ce que j'ai retenu de ce jeu, c'est qu'il a su contourner toutes les tares des jeux de son époque : longueurs artificielles, tâches superflues, gameplay papillonnant, univers fades et vus mille fois, absence totale d'ambition narrative... Sur tous ces points "Forgotten City" a quelque-chose à proposer, qui plus est sur un temps court, ce qui a clairement fait de lui une expérience marquante que je n'ai aucune gêne à faire figurer dans ce classement ; encore plus au regard de la concurrence de 2021...

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JEU DE L'ANNÉE 2020

Je serais presque le premier surpris à faire figurer ce jeu en tête des meilleurs jeux de 2020, d'une part parce qu'il est une découverte plus que récente, mais en plus il s'avère être un jeu sans prétention mais efficace dans ce qu'il entreprend.

Assez étonnamment d'ailleurs, l'aspect "méta" n'est pas ce qui m'a le plus séduit dans ce jeu, contrairement au clin d’œil à l'esprit un brin loufoque des point and clic à l'ancienne. C'est mignon, amusant, et ça sait ne pas s'étendre plus que de raison. Encore une fois, ce sont là des qualités qui se perdent aujourd'hui dans le jeu vidéo et dont je ne me lasserai jamais de vanter les mérites, bien plus que ceux de Roguelites certes élégants ou de films interactifs à l'intérêt tout relatif...

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JEU DE L'ANNÉE 2019

Pour qui a déjà arpenté ces pages, il ou elle ne sera pas surpris(e) de trouver là "Outer Wilds" trôner au sommet de son année de sortie. Longtemps placé en deuxième position sur mon podium de tous les temps, il est depuis avril 2023 (et une vidéo d'Augustin "Great Review" Heliot) mon "Game of all Time". Il ne pouvait donc que trôner au sommet de son année...
...Ce qui est par contre tristoune c'est que la sortie d'un tel chef d’œuvre en éclipse tellement d'autres sortis la même année : "Superliminal", "Katana Zero" ou bien encore "Baba is You"... Enfin bon, au moins les aurais-je cités... ;-)

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JEU DE L'ANNÉE 2018

Même discours que pour mon GOTY 2019 : "Celeste" est un jeu qui figure dans mon Top10 de tous les temps et il n'y a au fond rien de surprenant à le voir figurer ici auréolé du titre de GOTY 2018...
...Par contre, là-aussi d'autres pépites passent du coup dans l'ombre : je pense notamment au bien-aimé "Return of the Obra Dinn" et au très réussi "Subnautica". Mais bon, là encore, c'est l'occasion de leur faire malgré tout un petit clin d’œil... ;-)

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JEU DE L'ANNÉE 2017

Franchement, pour celui-ci, il y aurait clairement pu y avoir match. Face à "Hollow Knight", "Cuphead" ou surtout à "What's Remains of Edith Finch", la tentation était grande de valoriser l'un de ces petits bijoux plutôt que ce gros mastodonte de Nintendo...
...Seulement voilà, le fait reste que j'ai passé énormément de temps sur cet épisode là et que je l'ai vraiment vécu comme une bouffée d'air frais (sans jeu de mot). On se plaît à dire que Nintendo aime à se reposer sur ses licences (ce qui est vrai), mais quand c'est "se reposer" en réinventant et redynamisant ainsi les choses, moi j'avoue que je ne peux qu’applaudir des deux mains et dire "merci"...

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JEU DE L'ANNÉE 2016

"Limbo" en pleinement abouti. Il n'y a rien de trop. "Pas un pète de gras" comme on dirait par chez nous. C'est un bijou de narration ludique et environnementale. Un jeu à sa place en tant que GOTY 2016.

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JEU DE L'ANNÉE 2015

Vu de l'extérieur il avait des airs de metroidvania propre mais banal. Et puis on me l'a prêté récemment et je me suis rendu compte à quel point on ne savait parfois rien d'un jeu tant qu'on ne l'avait pas en main. Il y a une telle cohérence d'ensemble entre gameplay, univers et narration - et surtout un tel sens du tempo - qu'on se laisse très facilement prendre.
Une œuvre très efficace qui a beaucoup de charme.

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JEU DE L'ANNÉE 2014

Des mécaniques de jeu avant tout : c'est ça qui m'a plu dans ce "Talos Principle". Malgré tout, tel un "Portal" dont il a du mal à cacher sa parenté, ce jeu ne s'interdit pas pour autant de construire toute une histoire autour de ses casse-têtes et la formule fonctionne quand-même plutôt bien, en tout cas suffisamment pour que ce soit ce jeu que je retienne le plus spontanément de cette année 2014....

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JEU DE L'ANNÉE 2013

Pour celles et ceux qui oublieraient comment UbiSoft s'est mis à trôner parmi les sept couronnes du jeu vidéo. Ce "Rayman Legends" – à l'image de son prédécesseur "Origins" – est un pur bijou de plateformeur et une vraie réussite artistique. Franchement chapeau les gars...

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JEU DE L'ANNÉE 2012

Ils ont été beaucoup à s'inspirer depuis de sa démarche épurée et pourtant je trouve qu'ils ont été bien peu à l'égaler, voire ne serait-ce qu'à s'en rapprocher. Court, synthétisant l'essentiel, produisant de la pure poésie, "Journey" est pour moi un pierre angulaire du jeu vidéo.
Indétrônable en 2012.

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JEU DE L'ANNÉE 2011

Je me souviens qu'à l'époque je ne voyais pas comment, après "Portal", on pouvait revenir sur ce concept et espérer en faire quelque-chose d'au moins aussi bien...
...Eh bien on pouvait. ;-)

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JEU DE L'ANNÉE 2010

Je ne fais pas partie des "clients" de RockStar, malgré tout je dois avouer que sur ce titre-là, ils sont parvenus à un heureux accident qui, malgré ses défauts, a su toucher quelque-chose que je n'ai pas forcément su retrouver ailleurs.
Tout un symbole d'ailleurs : j'ai rejoué à cet opus 1 après m'être cassé les dents sur l'opus 2, et je ne vous cache pas que ça a été une petite révélation : en termes de taille, d'enjeux et d'équilibre dans le ton, c'est le jour et la nuit. Alors certes, c'est sûrement un heureux accident...
...Mais quel bel accident.

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JEU DE L’ANNÉE 2009

Découvert après "Journey" alors qu'il a été fait avant. Ça aurait pu impacter mon expérience du titre dans la mesure où non seulement on sent que ce "Flower" est aussi à la recherche d'un gamefeel très épuré mais où, en plus de ça, on sent bien que le procédé est plus brut et dépouillé. J'aurais pu le ressentir comme une version inaboutie. Il n'en a rien été, bien au contraire : ce fut une très bonne expérience de tout ce que j'aime dans le jeu vidéo et, encore une fois, ça m'a au final plus impacté qu'un "Arkham Asylum" ou un "Assassin's Creed II" pourtant très chouettes.

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JEU DE L’ANNÉE 2008

L'une des figures de proue de l'explosion des jeux indé de cette période. Il m'a fallu du temps pour mettre la main dessus et, effectivement, derrière ses airs de jeu de plateformes basique, "Braid" pose toutes les bases qui feront celles des jeux vidéo de demain, qu'il s'agisse du détournement astucieux de mécaniques anciennes ou bien de la narration originale qui ose se rendre sur des sentiers inattendus.
Et même si, en le découvrant aussi tardivement que j'ai pu le faire, on peut trouver à discuter de la réalisation d'ensemble et de certains détails, il n'empêche qu'au final, on se doit bien de reconnaître à la fois sa personnalité, sa pertinence, et surtout sa place dans l'histoire du média...

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JEU DE L’ANNÉE 2007

Des révolutions conceptuelles qui parviennent en plus à s'inscrire dans un univers et une narration avec autant de personnalité et de finesse, il n'y en a clairement pas tous les ans. "Portal" a été, à mes yeux, celle de 2007, pour ne pas dire de la décennie toute entière. Voilà pourquoi il trône d'ailleurs aujourd'hui sur la troisième place de mon podium de tous les temps et qu'il efface un "Super Mario Galaxy" pourtant sorti la même année.

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JEU DE L’ANNÉE 2005

Quand bien même je ne le trouve pas exempt de tout reproche ce "Shadow of the Colossus", je me dois bien de reconnaitre que la proposition fournie là par Ueda est quand même sacrément impactante.
Elle l'est d'ailleurs d'autant plus qu'elle date de 2005, à une époque où le jeu vidéo se permettait bien moins ce genre d'audace, faute d'une scène indépendante aussi active qu'aujourd'hui. Donc chapeau l'artiste...

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JEU DE L’ANNÉE 2004

Celles et ceux qui me connaissent le savent : je ne suis pas un grand adepte des FPS ni des jeux horrifiques... Mais bon voilà, quand on tombe face à un titre avec autant de personnalité et autant d'efficacité dans ce qu'il entreprend en termes de gameplay, on est bien obligé de reconnaître le talent mobilisé. La preuve : j'ai été séduit alors que je ne suis pas nécessairement la cible. Bravo.

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JEU DE L’ANNÉE 2003

Il est certainement l'un des "Zelda" qui m'a le plus frustré tant on sent qu'il n'a pas été développé jusqu'au bout et qu'il n'est au final que l'ombre de ce qu'il aurait pu/dû être. J'attends encore aujourd'hui le remake qui le complètera comme il se doit : ajoutant les donjons manquants, faisant de la quête pour la Triforce quelque-chose à la hauteur de l'enjeu, ou bien encore sachant poser une ambiance plus pesante et grise en début d'intrigue, histoire qu'on puisse vraiment sentir notre progression tout au long de l'aventure, mais je sais que ce n'est malheureusement pas l'état d'esprit de Nintendo en ce moment. Le remake HD de la WiiU avait déjà fait une (toute petite) partie du chemin. Espérons qu'un jour, quand les étoiles seront alignées autrement, cet épisode saura reprendre le cap de son autocomplétion...

...En attendant reste ce bijou-là, sorti en 2003. J'en ai encore des frissons. L'avoir découvert dans son jus a indéniablement aidé. Ce n'est pas un hasard si, en ce qui me concerne, je décide de le faire figurer en tant que GOTY de cette année 2003 devant d'autres jeux mythiques tels que "Metroid Prime" et "WarioWare Inc." ; deux jeux qui avaient pourtant la carrure pour être des GOTY au regard de ce qu'ils ont apporté à l'époque au média. Pour moi, ce "Wind Waker", il constitue l'une des expériences les plus fortes de jeu que j'ai pu avoir ; l'une des rares fois où je me suis senti "vivre" dans le jeu ; selon sa propre logique et son propre tempo. Et même si j'ai conscience que pour un joueur contemporain l'impact sera moindre, moi je n'entends clairement pas renier cet impact que ce jeu a su avoir sur moi comme sur d'autres joueurs de la même époque.

Un bijou.

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JEU DE L'ANNEE 2002

Je sais qu'en vantant les mérites de jeux comme ceux-là je vais en laisser plus d'un sur la touche. Mais bon, encore une fois, il faut savoir remettre les choses dans son contexte. En 2002, des titres qui savent inventer des concepts de jeu vraiment nouveau tout en sachant imposer un univers et un état d'esprit à part, il n'y en avait pas tant que ça. Il n'y avait que de la grosse industrie, quasiment pas de scène indé, et quand une grosse firme comme Nintendo te sortait des machins comme ça tu bavais...
En tout cas, moi je bavais...
...Au point d'ailleurs de faire figurer ce "Pikmin" en GOTY devant "Luigi's Mansion" ; un jeu que je vénère pourtant. C'est dire...

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JEU DE L’ANNÉE 2001

L'une de mes plus grandes frustrations de joueur est de n'avoir pu jouer que quelques heures à "Silent Hill 2" dans ma vie et d'avoir vu le reste sur l'écran d'un pote. D'ailleurs je ne sais pas comment finit ce jeu. Encore maintenant je nourris le secret espoir d'un jour pouvoir y rejouer et le finir car, oui, de ce que j'en ai vu et goûté, ce jeu reste une remarquable démonstration de jeu vidéo. Une pièce colossale.

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JEU DE L’ANNÉE 2000

Plus que mon GOTY, ce jeu a carrément été mon GOAT - mon "game of all times"- pendant de longues années, avant d'être très récemment détrôné par "Outer Wilds".
Ceux qui n'y étaient pas malheureusement ne pourront pas comprendre mon enthousiasme. Avoir un jeu de ce ton-là avec une telle profondeur narrative, c'était "lunaire" et totalement inattendu... Surtout de la part d'un "Zelda" qui sort après le monumental "Ocarina of Time".
Je n'en dirai pas plus. Si vous voulez en savoir davantage, ma critique est là pour ça. ;-)

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JEU DE L’ANNÉE 1999

Je n'aime pas les jeux d'horreur, mais j'adore "Silent Hill".
Ce jeu est pétri d'intelligence et a su poser des choses qui, en 1999, remisait selon moi "Resident Evil" dans une toute autre ère.
Et là où je trouve que le titre fait fort c'est que je considère qu'encore aujourd'hui ses limites visuelles participent à sa patte et à son efficacité.
Une pièce maitresse de l'histoire du jeu vidéo.

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JEU DE L’ANNÉE 1998

Je sais que je dois en surprendre plus d'un avec mon "F-Zero X", surtout quand on considère que la même année sortait "Half-Life".
Pour le coup ce serait long de tout expliquer mais je peux vous dire que mon choix est plus que motivé. Et si vous voulez d'ailleurs en savoir davantage, je pense qu'un petit tour vers ma critique s'impose ici plus que jamais. ;-)

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JEU DE L’ANNÉE 1997

Ai-je besoin de préciser comment ce jeu a tout explosé sur son passage en termes de gestion de la 3D ?
Dois-je d'ailleurs aussi préciser à quel point il a posé TOUTES les bases du plateformeur 3D ?
Ah ça ! Même s'il a un peu vieilli avec le temps ce "Mario 64", ça reste un monument et, pour cela, son GOTY ne se discute même pas !
La seule chose qui me gonfle à le désigner ainsi c'est qu'en conséquence il invisibilise "GoldenEye", mais bon, que voulez-vous...

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JEU DE L’ANNÉE 1996

J'ai souvent eu l'occasion de dire que j'aimais les point n' click, mais dans les faits je crois vraiment qu'en définitive, j'aime surtout ces "Chevaliers de Baphomet". ;-)

Dans l'esthétique comme dans la narration, ce jeu a su pousser les curseurs très loin pour l'époque, trouvant un équilibre que je n'ai jamais retrouvé ailleurs dans le genre. Autant dire que le charme agissait comme jamais à l'époque et, je l'avoue un peu... Il agit toujours.

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JEU DE L’ANNÉE 1995

J'ai toujours admiré la capacité qu'a eu Nintendo à prendre à revers les attentes tout en sachant les satisfaire. Et avant les "Majora" et autres "Wind Waker", la firme de Miyamoto nous avait déjà fait (magistralement) le coup avec ce "Super Mario World".
On a toujours Yoshi mais désormais on le contrôle.
Le principe du bébé dans sa bulle modifie grandement notre rapport à l'espace.
L'esthétique proposée renverse les codes fixés dans le précédent et donne à cet épisode une personnalité incroyablement marqué, encore aujourd'hui.

Ah ça ! Cet épisode, c'est un sacré pavé dans le nuage de coton !

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JEU DE L’ANNÉE 1994

Miyamoto s'est toujours étonné du succès de ce jeu. Un brin méprisant, il avait même commenté la chose en disant qu'au final il suffisait juste de faire de beaux graphismes pour qu'un jeu fonctionne, quand bien même ses mécaniques ludiques étaient assez pauvres...
...Et le pire c'est qu'il n'avait pas totalement tort.

Seulement je pense que quelque-chose a échappé à un passionné de ludisme comme peut l'être Miyamoto, car ce qui a fait - du moins me concernant - le charme de ce "Donkey Kong" c'était l'univers qu'il insufflait. Entre la musique et les visuels, il avait quelque-chose de très ambigu et de limite mélancolique qui m'avait séduit, quand bien même ce résultat était-il peut-être purement accidentel.

En tout cas, moi, je ne peux pas revenir sur trois faits qui font que ce "Donkey Kong Country" ne pouvait être que mon GOTY : 1) je l'ai poncé plus que jamais, y revenant très régulièrement et cela jusqu'à très tard, 2) j'en garde encore aujourd'hui un souvenir très nostalgique et d'ailleurs écouter sa musique me fait encore frémir et surtout 3) moi je ne trouve pas de jeu qui - au cours de cette année là - a su lui arriver à la cheville.
Donc voilà, au fond ce DK dressé au rang de GOTY, rien de plus naturel. ^^

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JEU DE L’ANNÉE 1993

A la base j'étais persuadé que "Super Street Fighter II" serait forcément GOTY de son année mais il a fallu qu'il sorte en même temps que "Super Mario Kart"... Or comment ne pas reconnaitre la BOMBE qu'a été cet épisode pour son époque ?
Moi c'est le jeu sur lequel je bavais à mort quand j'ai acquis ma SNES... Et c'est d'ailleurs le dernier jeu en date auquel j'ai joué sur ma SNES ! Et quand on sait l'incontournable qu'est entre temps devenu cette saga, il me semble qu'il fallait savoir rendre à César ce qui revenait à César...