Top Films avec Marlene Dietrich

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Un drame judiciaire du génial Billy Wilder, mené par le répugnant (mais extraordinaire) Charles Laughton, où Marlene, vieillissante (mais toujours aussi classe et remarquable) étincelle dans son rôle. Evidemment, elle est moins belle que dans les années 30 (56 ans au moment du film, cela dit, elle est vraiment bien conservée...), et la cigarette a fait quelques ravages sur sa voix. Elle reste impressionnante et parfaite : les stars sont immortelles.

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Un western génial, qui a inspiré "Lucky Luke contre Pat Poker". On retrouve le brave Jimmy Stewart et son charisme incroyable, qui vole presque la vedette à Marlene, ici une chanteuse de saloon au charme ravageur et à la voix sensuelle. Le titre français du film est cependant assez piégeur, car, peu pertinent... En tous cas, ce film est une merveille, et Marlene y est très belle.

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L'un de ses plus grands rôles, et l'apogée de sa collaboration avec Josef von Sternberg. "L'Impératrice Rouge" est un genre de biopic plus ou moins fidèle à la vie de Catherine II de Russie, mais pas au sens usuel du terme. En effet, contrairement à la plupart, von Sternberg sait que la seule manière de rendre un biopic intéressant, c'est de se limiter à une courte période et de le servir par une narration intéressante. Le film est grandiose, doté de décors et d'une photographie magnifiques - nous sommes chez von Sternberg - et de personnages bien interprétés. Marlene c'est la star du film, et, quand elle devient Catherine, elle devient absolument irrésistible.

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L'un des premiers films du duo, "Agent X27" en est aussi l'un des plus aboutis. Rarement Marlene a été aussi belle, et rarement von Sternberg a su exploiter son potentiel, et donner libre cours à son génie autant que dans cette œuvre. Comme toujours chez le cinéaste, l'histoire et son cadre sont des prétextes à développer des personnages romanesques et romantiques, véritables héros tragiques qui vivent de belles épopées. Une superbe conclusion pour mon cycle von Sternberg/Dietrich, qui demeure incontestablement ma plus belle découverte de 2015.

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Il y a quelques défauts dans "Shanghai Express", mais on retrouve une photographie parmi les plus belles de l'histoire du cinéma et des personnages intéressants (notamment Anna May Wong). Marlene y joue une chanteuse (l'un de ses rôles les plus courants), belle, fière et amoureuse. C'est plus contemplatif, avec un rythme plus lent que dans les autres, mais c'est une superbe histoire. Quelques soucis de rythme, cependant.

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Un film plus léger, une comédie gentillette mâtinée de road-trip, avec Gary Cooper comme "leading man". C'est vraiment chouette pendant la plupart du film, mais la fin est un peu décevante (Borzage ne pouvant se retenir de mettre du mélodrame partout). Marlene y joue ici une belle voleuse de bijoux manipulatrice, et possède quelques dialogues superbes.

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Pareillement, quelques défauts ici aussi, mais ça reste une œuvre très riche, avec des personnages d'une grande complexité. Marlene y livre l'une de ses prestations les plus abouties, dans le rôle titre de cette femme "démon" (c'est là que le titre de "Destry" aurait été plus adapté...). Elle le considère comme son plus grand film, est une admiratrice absolue du travail artistique de Josef von Sternberg sur la photographie, et détestait le titre américain, imposé par les studios de production à l'époque. C'est d'ailleurs grâce à elle que le film est accessible encore aujourd'hui, en bonne qualité. La société de production, soucieuse de ne pas froisser les autorités espagnoles, avait fait détruire les copies du film en circulation. La copie privée de Marlene sera utilisée plus tard pour assurer la sauvegarde et la diffusion du film.

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Western méconnu de Ray Enright, le film met en scène un trio de choc : John Wayne, Randolph Scott, et la belle Marlene, donc. Prenant pour cadre une petite ville sans foi ni loi du Klondike durant la ruée vers l'or de l'Alaska, le scénario intéressant et les personnages travaillés du film concordent à une oeuvre originale à plus d'un titre, où Marlene se taille, encore une fois, un joli rôle.

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Une histoire d'aventure et d'espionnage sur fond de deuxième guerre mondiale, qui est surtout prétexte à une bonne comédie où l'on oppose un charmant british un peu guindé (Ray Milland), à une gitane flamboyante et entreprenante, la grande Marlene. Un ton léger, une comédie réussie, un film très sympathique dont l'on excuse la fin un peu bâclée !

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Le deuxième avec von Sternberg, le premier avec Gary Cooper. Ici, c'est le Maroc et la Légion étrangère qui sont à l'honneur. Marlene y joue une chanteuse - habituel - qui s'habille en homme et embrasse les femmes à pleine bouche. Passions désabusées entre personnages blasés dans la torpeur de la nuit marocaine, "Cœurs brûlés" est néanmoins un peu longuet.

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Malgré une coupe de cheveux répugnante, Marlene incarne dans celui-ci une sorte de comtesse européenne dont tout le monde tombe très vite sous le charme (bien qu'elle n'ait pas un sou vaillant en poche). Evidemment, elle forme un triangle amoureux avec deux bonshommes. C'est assez drôle, plutôt bien vu, mais l'un des rôles masculins est insupportable.

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L'un des rares westerns de Fritz Lang, auquel Marlene participe à déjà 51 ans. Elle n'a rien perdu de son charme et de sa beauté et campe une ex-chanteuse de saloon reconvertie en ranchère qui tient un refuge de la dernière chance pour les criminels. Le film n'est pas exceptionnel, mais elle y rayonne une fois de plus. À noter que Lang fut l'un des réalisateurs avec lesquels elle apprécia le moins de travailler. Il passait en effet pour un tyran sur le plateau de tournage - c'était une pratique répandue à l'époque, et von Sternberg possédait lui aussi ce défaut - mais, semblait se comporter ainsi par pur sadisme, et non pour pousser ses acteurs à donner le meilleur.

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Ceci est le film fondateur du mythe Marlene, et du cycle von Sternberg. Elle interprète ici la chanteuse de cabaret Lola Lola, qui fait fondre les hommes, et qui va rendre fou le très digne et respectable professeur Immanuel Rath, et l'amener à sa déchéance. Il y a beaucoup de défauts dans le film, ce qui est dommage car il y a plein de bonnes idées également. Cela dit, je resterai éternellement reconnaissant à Josef von Sternberg d'avoir choisi Marlene pour ce rôle...

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Berlin occupée, et une chanteuse à la beauté torride est soupçonnée d'avoir eu des liens étroits avec d'anciens dignitaires nazis... Mais, une députée américaine de l'Iowa, en visite dans la capitale allemande dans le cadre d'une inspection des troupes, va entreprendre d'enquêter sur cette affaire. Elle risque de se frotter à plus fort qu'elle ! Marlene joue ici la chanteuse - évident, non ? - et possède quelques répliques particulièrement assassines. Elle constitue d'ailleurs le principal intérêt du film.

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Un von Sternberg mineur - le cinquième de leur collaboration. Marlene y incarne ici une ex-actrice devenue mère de famille aimante, dont le mari, ce bon patapouf d'Herbert Marshall, s'est retrouvé irradié. Pour le sauver et subvenir aux besoins de son fils, la grande Marlene retourne sur scène (et plus si affinités). Moyen, et elle n'y est pas très en voix.

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Un Lubitsch dans lequel on trouve déjà quelques éléments de son style caractéristiques : des dialogues acérés et plein de sous-entendus. Marlene y joue la très belle femme d'un dignitaire britannique puissant. Délaissée, elle passe quelques jours à Paris et se laisse séduire par un quidam. Cela reste un film très agréable, mais loin d'être parfait (un peu long, un peu ennuyeux) - et les rôles masculins ne sont pas à la hauteur.

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Une grosse déception, presque aussi grosse qu'Orson Welles. Une réalisation splendide, une belle atmosphère, mais un film assez ennuyeux et décevant. Marlene y est brune, vieille et assez laide (pas trop quand même, n'oublions pas qui elle est). Elle doit avoir trois minutes d'apparition à l'écran, et c'est un peu dommage car son personnage a un vrai intérêt.

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Marlene a cinquante ans, et ce qui est assez évident c'est qu'elle est très loin de les faire... Pour le reste, son rôle est assez limité dans ce film, de toute façon très mineur. Ca reste la seule chose qui me permet de mettre au-delà de 5.

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Le seul intérêt de ce film est de voir la superbe Marlene en technicolor (ce sont encore les tous débuts de la technologie). Sa chevelure d'un blond solaire et ses yeux de saphir ne suffisent toutefois pas à sauver un film, qui, malgré quelques thématiques intéressantes, est ennuyeux.