Mes 100 films préférés

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La critique la plus juste et la plus amère que l'on puisse faire de la révolution avec une mise en scène incroyable, à l'image de la scène du pont qui débute par un décor esthétiquement remarquable, qui se suit par la mise en place d'une tension crescendo pour se conclure sur un gag prenant à contre-pied le spectateur pour le faire immanquablement sourire avant de lui offrir un magnifique spectacle précédant l'un des moments les intenses en émotion qui m'ait été donné de voir en film à un moment où je m'attendais à tout sauf à ça, une claque monumentale sur tous les plans (au sens propre comme au figuré). Mon deuxième choix pour Sergio LEONE porterait sur Et pour quelques dollars de plus.

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Le film de Science-Fiction qui essaie le plus selon moi d’aborder des thématiques intelligentes (les dangers du progrès scientifique, les divisions sociales masquées par une prétendue égalité, la menace du culte de la personnalité, les origines et conséquences du racisme, le conflit entre foi et connaissance, la nature profonde de l’Homme...) avec subtilité, humour, auto-dérision, rythme et sérieux. Le livre a évidemment plus de crédit puisque le film en est adapté mais à une époque où les films de Science-Fiction respectés étaient rares je trouve cette adaptation admirable et fascinante. Mon deuxième choix pour Franklin SHAFFNER porterait sur Patton.

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Un film de guerre au récit émouvant, aux messages intelligents, aux personnages attachants, aux affrontements immersifs, aux plans esthétiques... il est bel et bien mon film de guerre préféré, sur la guerre du Vietnam mais même plus généralement. Il est également pour moi l’une des plus sincères illustrations de ce que peut insuffler un réalisateur à son œuvre en y mêlant sa vie, ses convictions et son art. Mon deuxième choix pour Oliver Stone porterait sur JFK, très complémentaire avec Platoon.

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Je ne suis pas un fan absolu de Tarantino, mais j'adore ce film qui relit la seconde guerre mondiale en Europe sous un angle qui mêle humour et sérieux avec un brio délectable : une Mélanie Laurent dans une quête de vengeance délicieuse, un Brad Pitt en héros sarcastique bien marrant, un Christoph Waltz dans son rôle charismatique du colonel SS Hans Landa, une Diane Kruger séduisante avec de bonnes répliques... Mon deuxième choix pour Quentin Tarantino porterait sur Reservoir Dogs.

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L’expérience viscérale de Scarface ne saura jamais être réduit au nombre d’insultes ou de balles que le film débite à la minute, c’est le récit audacieux et intelligent d’Oliver Stone transposé par la mise en scène soignée et maîtrisée de Brian de Palma et porté par l’interprétation extra-ordinaire d’Al Pacino. Cette association de tout ce que je peux adorer dans un tel film en fait l’un de mes films de gangster préférés et l’ampleur de son influence me conforte dans l’idée qu’il est un incontournable de son genre et de son époque. Mon deuxième choix pour ce réalisateur porterait sur L’impasse.

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Si Pixar rime souvent avec film d’animation de grande qualité, celui-ci l’est avec un message très louable, très juste et très bien véhiculé, des clins d’œil pertinents à d'autres grands films, un attachement très fort envers ses personnages et tout particulièrement à Wall-E… l'un de mes films préférés, comme quoi les dessins animés c'est pas que pour les enfants. Je n’ai malheureusement pas de deuxième choix pour Andrew Stanton qui à côté de Wall-E n’a pas réussi à autant me plaire avec un autre film qu’il aurait réalisé.

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Alors que les États-Unis préféraient se regarder le nombril, Charlie Chaplin préfère livrer, avec une nouvelle fois un humour délectable et intemporel, un message intelligent et émouvant qui encore aujourd'hui demeure tout à fait vrai, plein de bon sens et de bonne volonté. Je pense que ce célèbre discours final me donnera toujours des frissons à son écoute. Mon deuxième choix pour Charlie Chaplin porterait sur Les temps modernes.

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L’un des meilleurs thrillers que j'ai pu voir avec le charisme exceptionnel du personnage de Keyser Söze (pas facile d'en retenir l'orthographe) appuyé par une mise en scène rendant la scène finale sublime mais tout le reste du film est parfaitement rythmé avec des personnages différents les uns des autres et intéressants à leur façon. Seven sorti la même année est également excellent et bien que je n'en partage pas l'opinion je comprends que ce soit lui qui rafle le titre du meilleur thriller. Mon deuxième choix pour ce réalisateur porterait sur X-Men Days of the Future Past.

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Certains préfèrent l'ambiance du 1, d'autres préfèrent le grand spectacle du 3, moi je préfère le 2 qui est celui qui mêle le mieux ces forces à mon sens pour une aventure absolument grandiose, mais au final c’est la trilogie qui est grandiose. Je précise néanmoins que je suis beaucoup moins fan des adaptations de Bilbo. Mon deuxième choix pour Peter Jackson et la saga porterait sur Le seigneur des anneaux : La communauté de l’anneau, en dehors de cette saga je reconnais beaucoup aimer également sa version de King Kong.

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L'ambiance est souvent le meilleur moyen pour les films horrifiques de rester excellents avec le temps et The Thing en est un parfait exemple, grâce à un savant compromis entre angoisse et mystère lors de nombreuses scènes devenues cultes malgré des effets spéciaux datés qui s'ils étaient incroyables à l'époque peuvent paraître grossiers aujourd'hui, pourtant cela n'empêche le film à aucun moment de nous garder captifs de cette Antarctique terrifiante. Mon deuxième choix pour John Carpenter porterait sur Invasion Los Angeles.

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Ça n'a jamais été aussi fun de jouer à un puzzle en cherchant comment imbriquer les scènes dans l'ordre le plus logique pour tout comprendre, ça peut paraître un peu confus évidemment mais parfaitement voulu et surtout parfaitement maîtrisé, un régal à voir et à revoir. C’est dans ce film que je trouve le plus et le mieux ce que j’aime chez le style de Nolan, bien loin de la grande déception que fut The Dark Knight Rises. Mon deuxième choix pour Christopher Nolan porterait sur Insomnia (ses premiers pas au cinéma en fait).

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Un duel entre un flic enragé et un braqueur méticuleux tout deux aussi charismatiques que très bien joués par Al Pacino et De Niro pour un thriller de près de 3 heures sans ennui ça donne un excellent film qui a réussi ses personnages, son ambiance, ses musiques, son action, son rythme... en fait qui a réussi tout ce qu'il entreprenait selon moi sauf peut-être d'être un peu trop prévisible par moment à mon goût, mais en cherchant la petite bête alors. Mon deuxième choix pour ce réalisateur porterait sur Collatéral.

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Le retour de Georges Lucas aux commandes, par l’intermédiaire de Richard Marquant, offre une direction différente de celle de L’empire contre-attaque et je comprends parfaitement que certains fans ressortent légèrement déçu du retour du Jedi qui a pu être imaginé plus sombre mais Le retour du Jedi est mon film préféré de toute la saga parce que je trouve qu’il réussit superbement tout ce que j’aime dans Star Wars : il me fait rire, il me bouleverse, il m’impressionne... en plus de constituer une conclusion très plaisante et pertinente à la trilogie originale. Mon deuxième choix pour la saga Star Wars porterait tout de même sur le fameux Star Wars V L’empire contre-attaque.

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Jack Nickolson est le psychopathe le plus convaincant de tous ceux que j'ai pu voir à l'écran, il l'a prouvé dans d'autres interprétations également comme le Joker dans le Batman de Burton, McMurphy dans Vol au-dessus d'un nid de coucou... mais c'est bien cette interprétation là de lui que je retiendrais le plus personnellement, « Petit cochon ! De me refuser l'entrée il n'est pas question ! », plus de deux heures avec une angoisse et une ambiance rares, différente du livre dont il s’inspire certes mais très efficaces.

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Un film d'action de près de deux heures intenses et variées renforcées par de bons acteurs, de bonnes pointes d'humour dans un scénario travaillé et cohérent, bien plus que beaucoup d'autres films d'action pour que finalement une journée en enfer soit mon Die Hard préféré ne déméritant pas sa première place dans le top des films d'action. Mon deuxième choix pour ce réalisateur porterait sur Last Action Hero.

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Alfonso Cuaron fait partie de ces réalisateurs dont j'apprécie grandement les gimmicks de mise en scène, ici à base de plans-séquence longs et lourds de sens, et quand une telle réalisation se mêle à un scénario brillant livrant une analyse si pertinente de l'humanité dans toute son ambivalence (un sujet tout de même assez consistant et complexe en soi), je ne peux que rester admiratif devant une telle œuvre.

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Qu'est-ce qui fait de nous des êtres humains ? Vous avez 1h45 pour réfléchir à la question avec, pour vous y aider, une ambiance qui sait se faire oppressante comme enchanteresse selon l'occasion, un scénario bien élaboré et bien rythmé pour vous tenir en haleine, un esthétisme aussi unique que soigné et une Jennifer Connelly magnifique pour les yeux et les oreilles. Bien évidemment c’est de dernier point qui est à retenir en priorité.

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Les messages portés sont intelligents, les personnages protagonistes comme antagonistes charismatiques, l'univers est travaillé et cohérent, il n'y a pas de passages ennuyeux, l'héroïne est intelligente, courageuse, dévouée, douée... et passe par plusieurs émotions avec justesse. Le seul reproche que je ferais c'est qu'à certains moments j'ai trouvé que la musique ne marquait pas suffisamment le coup, c'est tout et à certains moments sous-entend qu'à d'autres elle y arrive très bien, notamment avec le magnifique thème Requiem. Mon deuxième choix pour ce réalisateur porterait sur Le château dans le ciel.

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Sueurs froides, ou Vertigo dans sa version originale, a un maître qui le dépasse et c'est les diaboliques, superbement écrit et mis en scène, ce film montre que oui il fut un temps où le cinéma français était une référence internationale, les dialogues, le jeu d'acteur, le suspens, la profondeur, la réalisation, le retournement final... tout est maîtrisé de bout en bout, davantage à mon humble avis que dans le classique d'Hitchcock. Mon deuxième choix pour ce réalisateur porterait sur La vérité.

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Un film choquant, par la brutalité de ce qui peut se passer souvent habilement mis en scène, par le talent d’interprétations des actrices Mélissa Désormeaux-Poulin et Lubna Azabal que je ne connaissais absolument pas, par le contexte de guerre tellement crédible et écho à notre triste actualité, mais surtout par ce twist final qui m’a véritablement choqué et laissé à la limite des larmes.

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Un style visuel unique et osé, une héroïne attachante et combative, un scénario intelligent et amusant, une fin émouvante et mature et une superbe musique, mon film d'animation préféré d'Isao Takahata, comme quoi Ghibli c’est pas que Miyazaki. Mon deuxième choix pour ce réalisateur porterait sur Le tombeau des lucioles.

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Alors que la peur d’une guerre nucléaire gagne l’inconscient collectif en pleine guerre froide, Sidney Lumet livre face à la comédie noire Dr Folamour de Stanley Kubrick une œuvre critique des plus intelligentes et d’une intensité dramatique incroyable. Point Limite semble si réaliste qu’il en devient tout simplement terrifiant, sa fin étant l’une des scènes qui m’aura le plus choqué de ma vie de cinéphile. Des questions politiques multiples sont également soulevées avec brio et dont la pertinence perdurera. Mon deuxième choix pour ce réalisateur porterait sur 12 hommes en colère.

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Un idéalisme certes un peu naïf, comme le dirait V, un de ceux qu'on ne voit que sur pellicule. C'est vrai que le point de vue du protagoniste s'impose plus qu'il ne laisse place à la réflexion, mais prôner la liberté en damant le pion à l'ordre alimenté par le besoin d'un sentiment de sécurité et de confort et taclant la religion au passage tout en rappelant un message de tolérance moi je trouve ça excellent dans le fond comme dans la forme et du début à la fin, véhiculant l'idée contraire au premier film de ce top, prenant moins de risque, me disant ce que je veux entendre, j'ai plus de respect et d'estime pour Il était une fois la révolution.

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Magnifique illustration de comment peut naitre le fascisme, une œuvre de qualité avec un vrai message, un bon film qui divertit et qui interroge avec une conclusion très bien mise en scène qui laisse sous le choc. Du même réalisateur je reccomande fortement le quatrième pouvoir dont je ne comprends pas le manque de succès.