Les jeux avec les meilleurs boss selon Mottainai

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Les plus marquants:
- Sans: pour pas changer. Un affrontement long, difficile, qui n'attend pas, le tout sous couvert d'une musique aussi puissante que les battements du coeur du joueur. Son attaque finale et ses derniers instants sont inoubliables.

- Omega Flowey: what the heck. J'ai cru ouvrir mon Photoshop par erreur, mais non. Un moment étrange, dérangeant et marquant définitivement la scission du 4ème mur. Chaotique et traumatisant. Jouissif.

- Undyne the Undying: second grand mur d'Undertale après Sans. Gros gap de difficulté soudain, mais bien mérité pour toutes les atrocités commises entre temps. Un système de combat unique qui demande 100% de concentration oculaire. Les flèches mentent. Attaquez, attaquez, attaquez! Musique puissante, plaçant cette soundtrack au panthéon.

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Les plus marquants:
- Isshin Ashina: l'apogée de la voie du sabre. Un face à face long et éprouvant, qui demande une concentration maximale durant 4 phases de quelques minutes.

- Le Dragon Divin: le boss gimmick du jeu. Pas spécialement difficile, mais d'une beauté rare. Diffuse une atmosphère rarement vue, avec l'impression d'affronter une entité véritablement divine.

- Genichiro Ashina: le premier palier du jeu. La parade est plus que jamais nécessaire, c'est aussi ici que cette facette du combat est assimilée. Combat intense et montant en puissance. Mais une fois défait, Genichiro ne posera plus aucun problème lors des runs suivantes.

Par contre:
- les Sans-tête: putain, mais que cette altération d'état "terreur" disparaisse dans les prochains projets de From Soft! Ça donne des combats mous et inutilement stressants. Même les Shichimen sont plus plaisant à trancher!

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Suite logique du classement, Iceborne fait mieux que World en tout, surtout au niveau des bêtes à chasser. Certains pesteront une abondance de sous-espèces, mais les nouvelles têtes ont été sacrément travaillées!

- Le Velkhana: l'emblème d'Iceborne, qui use ingénieusement de la glace. Sa queue est coupée? Il s'en sculpte une autre. Parfois, il se recouvre d'un manteau de givre et s'acharnera sur le chasseur. Un dragon ancien plutôt violent malgré les apparences de sélénitude. Son moveset est très divers et même parfois créatif, jusqu'au point de remodeler le terrain de combat avec ses plateformes de glace. Sa supernova (attaque ultime) surprend la première fois.

- Le Safi'jiiva: le bébé est devenu adulte, et il le fait comprendre. Un dragon noir (classification des créatures de MH, sinon oui il est rouge) surpuissant, dépassant de loin tout autre créature du Nouveau Monde. Pratiquement impossible à faire en solo, ce monstre tombera si le joueur joue le jeu de la traque. En équipe de chasseurs donc. Ses mouvements sont très similaires à celui du Xeno, mais sous adrénaline. Bien qu'imposant, il est étonnamment vif. Ce qui rend sa mobilté dangereuse. Sa supernova, l'étoile du Saphir foutra toujours une grosse claque au nouveau venu.

- Le Namielle: oui, on dit "Le" dixit le jeu lui-même. Enfin un dragon ancien d'élément eau! Mais pas que! Il est également capable de conduire de la foudre par le biais de ses flaques d'eau. Un panel de mouvement très inspiré, de même que son design. Malgré sa taille, il lui arrive de prendre son envol. Mais sa plus grande arme est sa capacité à créer des torrents et de miner le terrain de petits étangs, ce qui conduira le courant lors de ses phases "colorées" (il perd ses couleurs dès qu'il est à court de jus). Sa supernova brisera d'un claquement les tympans des joueurs. Prévisible à mort, mais fort impressionnante.

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Mais que fait donc un Monster Hunter dans ce top?
Plus qu'un jeu d'action avec grosse touche de RPG, un Monster Hunter est (pour moi avant tout) un immense boss rush. Voici donc les trois proies que j'ai le plus aimé embrocher:

- Le Deviljho: alias le Cornichon aigre-doux. Son mode "aigre" ou mode rage est un chaos de force brute. Le combat gagne le double de son intensité. C'est effectivement un ancien monstre à peine remis à jour, mais l'affronter avec le nouveau gameplay introduit par World en fait un pur plaisir.

- L'Anjanath: allez, je place une nouvelle bête dans le top. En soit, son squelette est très proche de celui du Deviljho, mais tout dans ce monstre me fascine. Un T-rex couleur rose, poilu, avec des excroissances semblables aux ailes au-dessus de ses pattes. Et ce gros pif cracheur de feu qui s'embrase dès qu'il pète son câble. Classique mais efficace!

- L'Odogaron, mon amour. Mon gros coup de coeur de cette épisode, le plus véloce et agressif des bêtes à crocs. Un design rugueux, très "oni japonais", un chien sauvage capable de bondir sur les murs et de dérouter le plus forts des chasseurs. Mon numéro 1 parmi les monstres. Celui que je pourrais chasser 1000 fois sans m'en lasser.

Par contre:

- Le Zorah Magdaros, mais quelle déception! Quel gâchis! Enfin, c'était à prévoir avec son design qui consiste à 95% d'être recouvert de pierres. Une sorte de Godzilla somnambule dont il faut péter les cœurs de magna sur son dos, puis à le bombarder au canon pendant 10 minutes. Même le Jhen Moran de Tri fut beaucoup plus jouissif et intense, et ce , même après une centaine de chasses. Très déçu, et c'est peu de le dire sachant à quel point il était vendu durant le premier tiers du jeu.

- le Xeno'jiiva? Quoique... Son design est plutôt dégueulasse, en plus d'être un sacré gros sac à PV. Enfin, j'ai tout de suite vu que j'avais une larve, ou plutôt un nouveau-né draconique en face de moi. Mais le combat en lui-même est plutôt monotone.

Annotation :

Les plus marquants:
- Sœurs d'Armes, le combat le plus intense du jeu et de loin.

- Grimm, Roi des Cauchemars: pattern varié, terrestre et aérien, un combat qui gagne en intensité.

- Le Vaisseau Pur: où la moindre faute peut conduire à la mort. Une fois appris, ce boss est un pur plaisir à faire tomber.

Par contre:
- MARKOTH: une immondice injuste sans temps de repos. La patience peut payer... ou pas.

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Les plus marquants:

- Le Cauchemar est un doux rêve à affronter. Mais non en fait. Ce boss est sans forcer l'un des plus cités parmi la ribambelle de vilains tout Metroid confondu. À tel point qu'il fut l'un des rares boss retenus pour faire une apparition surprise dans le maudit Metroid: Other M (avec Phantoon). Il n'est pas forcément amusant à affronter à cause de sa capacité unique de contrôler la gravité. La première phase vous fera détruire sa queue, qui n'est autre qu'un appareil à modifier la G. Les pas seront lourds, les missiles tirés retomberont au sol avec fracas. Une fois l'appendice hors service, Samus devra enlever son masque à coup de Super Missiles. Révélant un affreux faciès dégoulinant de chair putride! Dans Other M, les développeurs ont rajoutés des cris de bébé pour accompagner ses attaques et ses gémissements! Plutôt malaisant, pas vrai? On oubliera pas non plus sa présence sous forme de silhouette imposante en arrière-plan dans le Secteur CRY. Un traumatisme commun chez les fans du jeu.

- SA-X, le combat final. Le panneau de contrôle de la station fut à portée de main. Quelques pas et trois sauts auraient suffit à lancer le protocole d'autodestruction quand soudain, un rayon de glace surgit de derrière. Une arme absolument mortelle pour Samus qui est en symbiose avec l'ADN du bébé Metroid, mortellement sensible au froid. SA-X peut enfin être égratignée! Ce monstre qui hantait BSL, invincible et surpuissant. L'arène de combat étant plutôt vaste, il faudra prendre garde à ses Attaques en vrille, arme la plus puissante de l'arsenal de Samus. Seul le Rayon de Plasma chargé peut érafler le parasite copieur. Au bout d'une quinzaine de rafales, le virus gonflera en une entité grotesque. Mais aussi imposante qu'elle en ai l'air, elle ne fera que sauter. Une paire de Rayons de charge et hop, SA-X ne sera plus qu'un lointain souvenir... Mais quel souvenir! Cette copie quasi invincible de Samus est depuis toujours un sujet à débat dans la communauté. Ses pas métalliques ne seront jamais oubliés. Un véritable modèle de tension dans le monde du game design.

- Le Robot de Sécurité B.O.X. Un revenant d'abord mis à mal dans la partie désertique du Secteur PYR, puis définitivement mis en pièces dans le Secteur NOC. Il s'agit d'un engin de même nature que Mother Brain, les Unité Aurora et le Cauchemar. Une entité biomécanique en somme, un cerveau dans une boîte de métal. Sa particularité est dans son angle mort, uniquement atteignable par le haut.

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Tout comme le rendu graphique du titre, ses boss sont un jeu d'enfant. Mais sont d'une telle ingéniosité que tout top de gros vilain se doit d'arborer ce Yoshi's Island. L'idée de Miyamoto fut la suivante: incorporer une nouvelle mécanique à CHAQUE versus. Les douze boss sont donc une forme d'interro surprise qui apprendra de nouvelles techs au joueur. Voici la liste des 3 boss les plus marquants:

- Le Mainate Géant. Il fera tout de suite tilt à celui qui aura joué à Mario Galaxy avant d'avoir posé la main sur ce jeu. Ce combat est une claque autant visuelle que sur la manette. Yoshi est propulsé dans l'espace vers la lune, poursuivi par un immense poulet bipède. Ainsi, le joueur a pour la toute première fois les pieds sur un stage à 360° en gravité et au décor tournoyant. L'unique façon de botter le cul aviaire du méchant est de prendre de l'avance sur sa course et d'enfoncer des poteaux via charge au sol, afin qu'ils ressortent du côté opposé de la lune et rentrer dans le fion de Mainate. Ancêtre des Mario Galaxy depuis 1995?

- Bowser. D'abord l'entrée. Le bébé gâté voudra monter sur Yoshi, jaloux du jeune Mario (idée reprise dans Yoshi's Island DS). Cette première phase se joue en observant le gamin à carapace. Il vous faudra reproduire son propre mouvement pour le vaincre, à savoir créer des ondes de choc au sol et l'atteindre avec le bon timing. Et enfin, la légendaire phase 2. Kamek dope donc son roi de sa magie playstationesque et le fait devenir trop géant pour son château. Le combat se poursuivra donc sur les remparts écroulés au coucher de soleil avec au loin, la silhouette immense du bébé Koopa aux yeux jeunes. Bowser no kyojin ou presque. D'immenses œufs viendront recharger les munitions de Yoshi, qui devra viser cette fois-ci en profondeur en direction de l'horizon. Ce n'est plus l'angle est-ouest qui compte, mais nord-sud. Il faudra jauger la distance entre Yoshi et l'énorme ombre au loin, qui parfois accélèrera en direction du dino. Pas un combat difficile, mais absolument marquant.

- le Bobo géant, premier boss du dernier monde. Le château entier est un casse-brique, littéralement. Les développeurs ont génialement fait un rapprochement entre les jets d'œufs de Yoshi et le genre de casse-briques. Résultat? Le fort fait souvent obstacle à l'aide de briques colorées de vert à rouge. Il faut donc 3 coups d'œufs pour briser une brique. Le vilain devra alors être poussé dans un puit de lave recouvert de briques à péter!

Annotation :

Les plus marquants (les moins faciles en gros, ce Zelda étant un festival de boss faiblards):

- Ganon, la hitbox fonctionne enfin convenablement! Pour un titre de 1991, ce face à face transpire le challenge, le dernier rempart de l'aventure. Et l'arène ne fait pas non plus de cadeaux.

- Agahnim, le fameux précurseur des boss que j'aime appeler "ping-pong" (hein, le Ganondorf d'Ocarina of Time et les Fantômes de Ganon de Wind Waker). Sa v2 est nettement plus intéressante. Des téléportations à gauche, des torpilles de flammes à droite, des éclairs à la Darth Sidious... Trouvez le vrai Agahnim, tracez votre chemin entre ses clones et smashez ses boules d'énergies!

- Trinexx, boss du Rocher de la Tortue. Battu les mains dans les poches, mais la tournure du combat nécessite de jongler entre armes de feu et de glace. Enfin, en terme de "tortue", ça vaut pas un bon vieux Bowser.

Annotation :

La divinité est étrangement peu présente chez les boss de cet opus made in 2018. Il faudra aller jeter un œil et une hache dans sa suite Ragnarök. Pour autant, entre mille et un trolls et revenantes seiðr en guise de mini-boss, seule une poignée ont su laisser une entaille dans ma mémoire.
- L'étranger, et pour les plus fin connaisseurs de la mythologie nordique, il devint clair que nous étions face au dieu de la lumière de ce panthéon glacial. Baldur de son vrai nom, est le visage numéro un qui viendra vous coller encore et encore des pains dans la tronche. Sa puissance sans égale, sa nonchalance énervante et son insensibilité à TOUTE CHOSE le rendent aussi impressionnant et immuable qu'un mur titanesque. Le fils d'Odin, frère de Thor est le premier retour à la réalité infligé à Kratos et ce, dès le début de l'aventure. Le combat fut d'une brutalité sans bornes, au point de mettre à genoux plusieurs fois le dieu de la guerre grec. Il réapparaîtra par la suite deux autres fois. Toujours dans de majestueux et épiques face-à-faces inoubliables. En combat, son agressivité va de pair avec son caractère imprévisible. Mais c'est durant la bataille finale qu'il dévoilera tout son potentiel qui réside dans sa dualité feu/glace.
- Hraezlyr, ou Terreur en vieux norrois, est le dragon foudroyant niché non loin de l'arbre emprisonnant Mimir, dieu de la Sagesse. Sa taille démesurée peut intimider plus d'un joueur, et son souffle jouant de peu dans la même cour que les foudres de Thor donnera accès à un tout nouveau arsenal pour Atreus, une fois le dragon abattu. Étant ce qu'il est, une immense montagne de chair aveuglée par la destruction, notre héros de taille humaine n'aura accès qu'à ses pattes et devra jongler avec les boules de sèves de l'Yggdrasil pour le faire vaciller. Une série de QTE plus tard, le colosse chutera, la gueule percée de toute part par le spartiate. Un combat dantesque.
- Sigrún, reine des Valkyries. Pour atteindre la maîtresse du Valhalla, il faut avoir plié le genoux à huit autres valkyries disséminées à travers tous les royaumes du titre. Sigrún mérite amplement son titre de véritable boss final de God of War. Possédant toutes les techniques de ses sœurs mineures, avec une force et une résistance largement supérieure à tout ce que le jeu a pu offrir, préparez-vous à suer et à nettoyer votre manette avec un chiffon après une cinquantaine de défaites. Lancez tout ce que vous y avez appris et vous verrez peut-être la lumière au bout du tunnel.

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Les plus marquants:
- Giganto, premier gigantesque mur de métal face au minuscule hérisson à l'aura dorée. La rencontre est intimidante, tâtonnante. On s'efforce de récolter les quelques anneaux traînants au sol avant de s'approcher de son crâne couronné d'une Émeraude. Une fois la bataille réellement lancée, la bête déploie ses longs bras et augmentera en vélocité. Mais la toute-puissance de Super Sonic désintégrera vos doutes. Et tout comme chacun des Titans, Giganto aura également sa phase "2" en dévoilant une sorte de chevelure cracheuse de lasers. En somme, le plus banal des quatre chevaliers de l'Apocalypse (serait-ce une autre ref?), mais définitivement le plus marquant.
- Wyvern ne semblait pas si grand à première vue. Le titan du désert d'Ares est en réalité une immensité flottante très agressive et armée en missiles, lasers et d'une vitesse de folie. Le combat en 3 phases est un petit bijou de créativité, mais perdre en chemin rend ces étapes très redondantes. D'abord: monter au sommet d'une tour afin de s'agripper au bestiau, puis le poursuivre le long de ses traînées. Et enfin, une course poursuite céleste d'une férocité rarement vue.
- Knight le volcanique, armé de son gigantesque disque faisant office de bouclier et de son épée commence mal. Ce truc est d'une telle dimension que l'attaquer du sol est trèèèès pénible. Se prenant occasionnellement pour une Beblayde, il fera vaciller le joueur qui s'arrachera les cheveux devant tant d'illogique. Pourtant, sa deuxième phase aux renvois de disque façon ping pong sauvent indéniablement ce combat qui hésitait à réellement démarrer.
Mais: Supreme, le titan final et faible ersatz de l'EVA-01 est gâché. Une grande partie de son moveset a été retiré lors du développement, comme l'ont remarqués de curieux dataminers. Sa panoplie de mouvement ainsi que son arsenal nous promettaient un combat légendaire (énorme fusil d'épaule, drones lasers...), mais nous sommes tombés sur de la monotonie à l'état pur. Dommage!
Et quand au grand dernier et big boss de Frontiers, The End... Il crache sur le principe même de vilain final à terrasser, car il suffit d'une QTE pour le rétamer et sauver le monde. Mais relancer le combat en mode difficile nous offre une nouvelle voie: le face-à-face le plus exigent du jeu, façon Nier: Automata, Ikaruga et Touhou; soit bien loin du gameplay auquel nous nous sommes habitués sur plus de 20 heures. Très déroutant, mais extrêmement gratifiant. GG.

Annotation :

Si je vous dis... une série d'épreuve avec au bout à l'horizon une course sur des tapis roulants en guise de boss... une ruine gélatineuse sur le point de péter en fin de monde... et occasionnellement, 4 détours à sauter sur la tête de Bowser Jr. (connu comme étant le Goomba à épines... il faut littéralement atteindre son crâne vide entre deux trois séances d'effets prodiges parfois intéressants). Vous voyez le pourquoi de la raison qui m'a poussé à placer Wonder aussi loin? Mais attention, j'ai failli glissé du doigt et le placer bien plus haut. Pour le seul et unique Bowser, ici fusionné avec le palais du Royaume des Fleurs. Nous avons tous connu la fameuse hache de fin de niveau. Les carapaces à catapulter sur la gueule du tyran incel. Mais ce coup-ci, Mario Wonder a décidé de se lâcher. Au final? Un combat mémorable dans un chaos d'effets pyrotechniques sur... une scène de concert. Oui, la tronche de Bowser fait écho à un tas d'autres boss "Nintendesques" (Gordon de Zelda: The Wind Waker, Cyrock de Mario 64, Andross de Star Fox entre autres), et avec un peu de jugeotte, il peut être écrasé avec un doigt dans le nez. Mais la séquence pré-combat balançant Mario dans une folie d'effets prodigieux jusqu'à la scène finale, et le rythme endiablé sur lequel repose le face-à-face... J'ai posé ma console durant les crédits de fin pour lâcher un petit sourire accompagné d'un pet nerveux satisfaisant après ce coup de pression final. Wouaw.

Annotation :

Alors oui et non, il y a du bon et du médiocre. Les Koopalings et Reznor sont les ancêtres du mode facile des récents Mario. Oh et quelle plaie Iggy et Larry (châteaux 1 et 7) avec leur plate-forme balançoire... Mais le face à face de Bowser? Plutôt amusant et culte. Balancer des carapaces et des méca-koopas est l'une des mécaniques les plus jouissives du titre.

Annotation :

Un phallus au fond du trou, quoi d'autre pour un jeu se déroulant en pleine chute abyssale. Ce ver au prépuce pixélisé est un combat en 4 étapes, chacune prenant place dans les biomes visités lors de la chute. Sa queue fera office de plafond à pointes à ne surtout pas approcher (tandis que lui, s'avancera inexorablement en scrollant l'écran toujours plus bas), lâchant parfois des stalactites mortelles. De plus, sa gueule crachera inlassablement une nuée de bêtes à buter en priorité. Le but final étant de repousser le ver jusqu'à la frontière du biome des limbes. Evidement, l'aquifère vous forcera à choper un maximum de bulles d'air. Un combat malgré tout très intense, et bien plus en mode difficile. Le style de pierre est hyper recommandé, et malgré ce que l'on dit sur les pages digitales du net, celui de la lévitation est à éviter. Selon moi, ses rebonds peuvent causer votre perte surtout dès le niveau des limbes, où les vagues ennemies rentreront tôt ou tard dans la courbe de vos sauts. En somme, du classique autant dans la forme que dans le fond, avec une touche de bullet hell en mode difficile, mais très plaisant à trouer à coup de balles.