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Accroches

Cette liste a une double origine :
- un premier essai, peu convaincant, consacré aux prologues au cinéma - dans laquelle tout était mélangé : générique, pré-génériques, premières séquences ... sans que la cohérence de l'ensemble apparaisse vraiment ;
- le constat que la séquence ...

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102 films

créée il y a environ 7 ans · modifiée il y a presque 5 ans
Il était une fois dans l'Ouest
8.5
1.

Il était une fois dans l'Ouest (1968)

C'era una volta il West

2 h 55 min. Sortie : 27 août 1969 (France). Western

Film de Sergio Leone

pphf a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

éolienne goutte d'eau mouche craquements de doigts éolienne gros plans sur visages puis plan d'ensemble sur désert et saignée de la voie ferrée harmonica musique symphonique coups de feu éolienne
Un chef d'œuvre de 20 minutes en prologue d'un chef d'œuvre définitif.
Une leçon de cinéma, donc.

" Une leçon de cinéma, donc.

En quelques mots, le résumé : "trois hommes arrivent dans une gare, en plein désert. Ils attendent un voyageur qui les abat au cours d'un duel."
Tout est dit. Et ce prologue, ce pré-générique, le plus long de l'histoire, au récit aussi simple, dure plus d'un quart d'heure.
Et un petit jeu, très simple : quel est le mot clé du résumé qui précède ? La réponse est évidemment différée pour ne pas spoiler la suite de la critique.

Les plans sont longs, sensiblement plus longs que dans un film ordinaire. Ils sont simplement accélérés lors de l'arrivée du train, de la préparation et de l'exécution du duel.

Le réalisateur privilégie les gros plans, sa signature, essentiellement sur les visages : rapports de force, tension, psychologie bien plus qu'action. Mais il y a bien un plan d'ensemble, d'autant plus essentiel qu'il est presque unique à ce moment-là. On en parlera plus tard.

Les mouvements de caméra sont extrêmement rares - essentiellement un long travelling en extérieur accompagnant un des trois hommes (Woody Strode) pour découvrir l'ensemble du décor; quelques panoramiques (dont un descendant aboutissant assez classiquement sur une arme) ;

Les dialogues sont très rares, et inachevés, en suspens :
- A quoi ça sert que je sois le chef de gare si les gens entrent ici comme dans un fichu mouln ... voilà... vous me devez ... sept dollars ... euh ... et cinquante cents ...

ou plus loin, et le caractère très inattendu (et l'humour) des mots renforcent la surprise et l'attente de la résolution (les quelques secondes qui vont manquer aux trois hommes lors du duel) :
- Vous avez un cheval pour moi ?
- Ah non ... Pour les chevaux, on est un peu juste, on s'excuse ... (rires)
- j'en vois deux qui ne sont à personne (silence lourd) (et quelques secondes encore avant le massacre) (quelques secondes aussi pour la réaction du spectateur)..

Si les dialogues sont parcimonieux, le son est par contre génialement envahissant :
- le bruit permanent, en toile de fond, s'effaçant avent de revenir constamment, appelé à poursuive le spectateur bien au-delà du film, de l'éolienne,
- le bruit interminable de la goutte d'eau ... "

La Taupe
6.4
2.

La Taupe (2011)

Tinker Tailor Soldier Spy

2 h 07 min. Sortie : 8 février 2012 (France). Thriller, Drame

Film de Tomas Alfredson

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Un film avant le film, à la façon d'Il était une fois dans l'Ouest, un peu moins long. En trois mouvements parfaitement articulés, des jeux de focale, des plongées vertigineuses, des effets de cache, du duel de western (ou quasi) aux affrontements feutrés et aussi violents, pour aboutir à un labyrinthe abstrait - le puzzle du film, tout cela presque sans mots. Une leçon de cinéma.

"... dans l'extraordinaire séquence, qui ouvre le film. On assiste, médusés, à un véritable duel de western dans une rue de Budapest ; tout y est : le temps suspendu par la confrontation des gros plans sur les visages, les détails insérés porteurs de tension, une goutte de sueur qui s'écrase sur la table, une chaise qui tombe, le dialogue qui s'interrompt, longtemps , et surtout tous les regards qui convergent vers le même point, vers Jim Prideaux (Mark Strong), pris dans le piège, dans la toile, tous ces regards qui se dérobent avant le coup de feu final.

Cette scène s'inscrit dans un prologue magistral d'une vingtaine de minutes, en trois mouvements, où tout est dit et constitue une magistrale leçon de cinéma - ou comment traduire par des plans , par des mouvements de caméra, par des effets de montage tout ce que le roman traduit par des mots, qui chez Le Carré ne sont pas immédiatement cinématographiques. La construction même du prologue est éloquente : trois moments donc, chronologiques, trois lieux symétriques (la maison de Control/Budapest - les locaux du Cirque - les rues de Londres/la maison de Smiley). Celui-ci (Gary Oldman) est absent du premier mouvent, centré sur Control (et Prideaux) mais il est seul (après la mort, presque subliminale de Control) dans le troisième mouvement, alors qu'ils se retrouvent tout les deux face aux autres dirigeants du cirque après le désastre de Budapest dans le second mouvement. Cette rencontre constitue, dans les locaux du Cirque, un affrontement certes plus feutré mais presque aussi violent que le duel de Budapest entre les espions du MI6 ..."

À bord du Darjeeling Limited
7
3.

À bord du Darjeeling Limited (2007)

The Darjeeling Limited

1 h 31 min. Sortie : 19 mars 2008 (France). Comédie dramatique, Road movie

Film de Wes Anderson

pphf a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Difficile de faire plus original - le générique du film est un autre film, aussi court que génial.

"Le film commence de façon très déconcertante. Au bout de dix minutes (magistrales) , le générique apparaît avec le titre d'un autre film - Hôtel Chevalier. Tout Wes Anderson est là, dans ses bifurcations inédites et tellement signifiantes, après coup.
Ce prologue donc : un bel hôtel parisien, un couple qui se retrouve (non sans douleur) avec une Nathalie Portman, cheveux très courts, regard profond, jamais aussi belle, une chanson très kitsch, très décalée - il suffit pour s'en convaincre de regarder le vidéo clip original de Peter Sarstedt. Il n'y a aucun élément anecdotique dans cette rencontre, rien qui renvoie à des faits précis, mais la force décuplée d'une fêlure, la douleur incrustée dans la passion et les bleus qui couvrent le corps de Nathalie Portman ne sont sans doute pas seulement physiques. Dès l'attaque du film, je sais de science intime que ce film va parler de Wes Anderson, va parler de moi, de vous - pour retrouver au-delà de toute anecdote des situations essentielles qui touchent à l'universel ..."

Revanche
7.2
4.

Revanche (2008)

2 h 01 min. Sortie : 11 mars 2009 (France). Drame

Film de Götz Spielmann

pphf a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

" Un prologue bref, simple et magistral.

Une image coupée en deux, entre horizontal et diagonal ; d’une part une forêt, très dense et très noire, son reflet, très sombre donc dans l’eau d’un lac ; d’autre part le lac, totalement calme, presque blanc. La frontière n’est pas rectiligne mais figure plutôt une ligne brisée marquée par les silhouettes des sapins. Soudain, très brusquement, un projectile, une pierre sans doute vient percuter la surface de l’eau. Se forment alors une série de cercles concentriques, et tout est brouillé, le noir et le blanc. La séquence s’interrompt bien avant que la surface ne soit redevenue plane.

Tout est dit. "

Arizona Junior
7
5.

Arizona Junior (1987)

Raising Arizona

1 h 34 min. Sortie : 27 mai 1987 (France). Aventure, Comédie

Film de Joel Coen et Ethan Coen

pphf a mis 6/10.

Annotation :

" Le pré-générique est percutant, drôle, tonique - entre les retours rituels à la case prison et l'évolution des tentatives grandioses de séduction; la mise en scène est toujours très soignée au plan technique, la musique de Carter Burwell, le traitement de l'image et du son, la présence des principaux interprètes ..."

American Beauty
7.8
6.

American Beauty (1999)

American Beauty

2 h 02 min. Sortie : 2 février 2000 (France). Drame

Film de Sam Mendes

pphf a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur, l'a mis en envie et a écrit une critique.

Annotation :

" Cela commence comme "Boulevard du crépuscule" - c'est le mort qui raconte l'histoire."

Jeremiah Johnson
7.7
7.

Jeremiah Johnson (1972)

1 h 50 min. Sortie : 15 septembre 1972 (France). Western

Film de Sydney Pollack

pphf a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" L'histoire de Jeremiah Johnson commence ainsi ...

Les notes d'une ballade traditionnelle servent de fond sonore à un paysage magnifique de montagne et de forêt, à un trappeur, à un cerf en contre-champ. L'homme arme son fusil, épaule, tire.

L'histoire de Jeremiah Johnson commence ainsi. Il tire et il rate. L'animal disparaît. "

Vampyr, ou l'étrange aventure de David Gray
7.4
8.

Vampyr, ou l'étrange aventure de David Gray (1932)

Vampyr

1 h 23 min. Sortie : 6 mai 1932 (Allemagne). Épouvante-Horreur

Film de Carl Theodor Dreyer

pphf a mis 7/10.

Annotation :

" ... l'arrivée du voyageur (avec un équipement et des bagages un peu inattendus, notamment une épuisette) dans un hôtel isolé, dont l'enseigne, constamment reprise en leitmotiv sur fond de ciel plombé évoque la silhouette d'un ange exterminateur. "

L'Amour l'après-midi
7.2
9.

L'Amour l'après-midi (1972)

1 h 37 min. Sortie : 1 septembre 1972 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de Éric Rohmer

pphf a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" La rêverie proposée à la fin de l'excellent prologue, convoque, dans le fil apparent du récit et sans aucun artifice de mise en scène (à peine un signal musical très bref et le clignotement d'une amulette), toutes les héroïnes féminines de ses principaux contes moraux, Haydée Politoff (la Collectionneuse), Françoise Fabian et Marie-Christine Barrault (Ma Nuit chez Maud), Aurore Cornu, Laurence de Monaghan et Béatrice Romand (Le Genou de Claire). Toutes acceptent de jouer le jeu de la séduction avec le héros, en rêve évidemment, de prolonger quelques instants le jeu engagé lors des précédents contes pour des raisons diverses (l'impulsion immédiate, la soumission à la force et à l'humour, la vénalité) ... sauf la dernière (Béatrice Romand), qui refuse de la façon la plus imparable ("j'aime quelqu'un d'autre"), met fin au rêve, et ouvre ainsi le film ... à moins qu'elle ne le conclue par anticipation ... "

Toute une vie
5.9
10.

Toute une vie (1974)

2 h 30 min. Sortie : 15 mai 1974. Drame, Romance

Film de Claude Lelouch

pphf a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" ... Et pourtant cela commençait vraiment bien. Avec deux séances excellentes, le départ de deux sagas familiales. Paris vers 1900, sur fond de Tour Eiffel, Charles Denner charmeur, équipé d'une caméra du cinématographe Lumière, filmant et séduisant sa future femme, tout cela sans mots ou quasi... "

Inside Job
7.4
11.

Inside Job (2010)

2 h. Sortie : 17 novembre 2010 (France).

Documentaire de Charles Ferguson

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" Tout d'abord, c'est bien du cinéma. Dans la présentation de l'Islande, en pré-générique et en générique, dans ce descriptif définitif, en à peine plus de cinq minutes, du passage du paradis à la ruine et au désastre, on découvre successivement des passages qui pourraient servir de décor au Seigneur des anneaux, puis des enchaînements d'images de nos sociétés modernisées qu'on croirait sorties de Koyaanisqatsi. Mieux, quand d'un paysage de mer, de volcans et de fumerolles, s'échappe un alignement de pylônes, on comprend, sans mots, que la modernité ne sera pas forcément un progrès. Des mots, il y en aura beaucoup par la suite - parfois énoncés, par la voix parfaitement posée en arrière-plan, de Matt Damon. Du cinéma, c'est sûr. "

Scoop
6.4
12.

Scoop (2006)

1 h 36 min. Sortie : 1 novembre 2006 (France). Comédie

Film de Woody Allen

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" Le récit démarre très fort - par le montage alterné entre le théâtre d'un petit magicien, un peu minable (Splendini, interprété cela va de soi par Woody en personne) et le théâtre de l'au-delà, filmé comme il se doit en bleu lugubre mais sans le moindre effet dramatique, où des spectres à l'apparence très humaine parlent des humains, de petits meurtres non élucidés et qui pourraient faire l'objet d'un joli scoop pour journaliste en mal de reconnaissance. Et puis, via la magie, en l'occurrence celle du cinéma, les deux univers se percutent, et la mécanique policière peut alors se dérouler ..."

Les Diables
7.8
13.

Les Diables (1971)

The Devils

1 h 51 min. Sortie : 29 octobre 1971 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Ken Russell

pphf a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" Dès les premières images du film, dès la première séquence, on a compris. On croit avoir compris, du moins. Le roi Louis XIII, "vêtu" d'une coque en coquille Saint-jacques et de platforms shoes argentées, interprète la Naissance de Vénus. Vénus, c'est lui évidemment. La foule des courtisans, flagorneurs ou ravis, applaudit à tout rompre - pendant qu'un Richelieu sans barbiche mais avec des petites lunettes cerclées pense à autre chose et bâille ..."

Blue Velvet
7.5
14.

Blue Velvet (1986)

2 h. Sortie : 21 janvier 1987 (France). Drame, Thriller, Film noir

Film de David Lynch

pphf a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" Tout commence pourtant de la façon la plus paisible -avec des couleurs flashy, très peu caractéristiques de l'univers de Lynch (apparemment du moins) et les images "idéales", aussi idylliques qu'ennuyeuses, d'une petite ville américaine : les pompiers, dans leur beau camion jaune avec beau chien blanc, sourient et saluent le spectateur, les policières municipales font traverser des enfants très sages, la télévision est allumée en permanence, les roses sont en fleur (celles d'American beauty ?), les publicités font l'apologie de la ville et de produits divers (des tronçonneuses toutefois), on arrose des pelouses impeccables ...

Mais il y a un premier bug ... "

Batalla en el cielo (Bataille dans le ciel)
5.9
15.

Batalla en el cielo (Bataille dans le ciel) (2005)

Batalla en el cielo

1 h 38 min. Sortie : 26 octobre 2005 (France). Drame

Film de Carlos Reygadas

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" Commençons par le commencement - donc par le scandale : un gros plan sur un visage, gras, basané et inexpressif, la caméra descend sur un torse gras et très bedonnant, pour une fellation non simulée assurée par une très jeune fille. Gros plan sur le visage de celle-ci - et sur une larme ... "

The Yards
7.3
16.

The Yards (2000)

1 h 55 min. Sortie : 1 novembre 2000 (France). Drame, Thriller, Policier

Film de James Gray

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" Image noire. Bruit d'accompagnement sourd, à la fois difficile à identifier et familier. Quelques points lumineux, très mobiles, à la façon de micro étoiles filantes. Travelling arrière et élargissement du champ - un tunnel et des rails, un métro qui sort du tunnel dans un paysage uniformément gris. A l'intérieur, Mark Wahlberg, visage inexpressif, est assis dans un cadre presque aussi gris. On apprendra sous peu qu'il sort de prison.
Le prologue est percutant - esthétiquement et symboliquement. Le film est là."

Killer Joe
7
17.

Killer Joe (2011)

1 h 42 min. Sortie : 5 septembre 2012 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de William Friedkin

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"Avec les premières images, dès l'attaque sur le clavier, on a compris.
A l'extérieur, un homme (le fils, Emile Hirsch), court sous la pluie battante, fait et refait le tour d'une sorte de mobil home crasseux, tambourine en vain sur la porte et sur la tôle des murs, dans un paysage de bouillasse, accompagné par les hurlements d'un molosse enchaîné. Excellent leitmotiv comique d'ailleurs, que les retours récurrents sur ce chien, toujours attaché, toujours gueulant et parfaitement inutile.
A l'intérieur, des restes de bouffe, des objets divers qui jonchent le sol, des pieds qui sortent de couvertures sales, des bruits de télé, un cloaque.
Après quelques minutes, on se retrouve nez à nez (même si les organes ne correspondent pas tout à fait) avec la touffe de la belle-mère (Gina Gershon)."

Adaptation.
7.1
18.

Adaptation. (2002)

1 h 54 min. Sortie : 26 mars 2003 (France). Comédie, Drame

Film de Spike Jonze

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" Pour bien ancrer le film dans la "réalité", la scène d'ouverture nous place au cœur de leur précédent opus, déjà déjanté, "Dans la peau de John Malkovich", pour une table ronde autour de Malkovich soi-même, qui précise bien que les scènes doivent être tournées très rapidement car les costumes sont très chauds. Le spectateur est prévenu ..."

L'Atalante
7.4
19.

L'Atalante (1934)

1 h 29 min. Sortie : 24 avril 1934. Comédie, Drame, Romance

Film de Jean Vigo

pphf a mis 8/10.

Le Général
7.2
20.

Le Général (1998)

The General

2 h 04 min. Sortie : 25 novembre 1998 (France). Biopic, Policier, Drame

Film de John Boorman

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" L'action s'ouvre sur le pire des spoils - quelques minutes pour dévoiler, sans autre forme de procès, la fin ultime du film. Puis flash-back, des enfants autour d'un enfant, qui courent, volent carottes, pommes de terre, nourritures diverses, et même des jouets, qui courent, se jouent de leurs poursuivants - à ce jeu-là, celui d'Aladin voleur des rues, c'est toujours le voleur qui se moque du gendarme. "

Partie de campagne
7.6
21.

Partie de campagne (1936)

40 min. Sortie : 8 mai 1946. Comédie dramatique

Moyen-métrage de Jean Renoir

pphf a mis 10/10.

Des enfants gâtés
6.7
22.

Des enfants gâtés (1977)

1 h 49 min. Sortie : 7 septembre 1977 (France). Comédie dramatique

Film de Bertrand Tavernier

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" ... avec un début, aussi surprenant qu'excellent : une chanson composée par Jean-Roger Caussimon et Philippe Sarde, à la façon des goualantes de Bruant ou de Carco, interprétée avec verve et brio par Jean Rochefort (!) et Jean-Pierre Marielle (!!), évoque le Paris éternel, en totale contradiction avec les images présentées (très belle photographie d'Alain Levent, délavée, presque surexposée, triste) montrant terrains vagues, chantiers, boue, grues immenses et nouveaux immeubles impersonnels ...
"On y cause en argomuche
et Pantin se dit Pantruche
Ménilmontant Ménilmuche
Et le temps n'y change rien ..."

A Serious Man
6.6
23.

A Serious Man (2009)

1 h 46 min. Sortie : 20 janvier 2010 (France). Comédie dramatique

Film de Joel Coen et Ethan Coen

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" On peut alors revenir au point de départ - qui renvoie apparemment à la tradition juive (marquée tout au long du film par le recours à un vocabulaire inaccessible au non initié, peut-être parfois aux frères Coen eux-mêmes, et donc à nouveau source d'humour immédiat), avec ce prologue déconcertant - d'où d'ailleurs la vérité ne sortira pas : a-t-on affaire à un spectre, à une apparition fantastique, ou à un voyageur qui s'en va parce qu'il a été bien mal accueilli ? "

2001 : L'Odyssée de l'espace
7.9
24.

2001 : L'Odyssée de l'espace (1968)

2001: A Space Odyssey

2 h 40 min. Sortie : 27 septembre 1968 (France). Aventure, Science-fiction

Film de Stanley Kubrick

pphf a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

... " après le remarquable prologue au milieu des australopithèques en guerre ("l'aube de l'humanité") ... "

Fargo
7.7
25.

Fargo (1996)

1 h 38 min. Sortie : 4 septembre 1996 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Ethan Coen et Joel Coen

pphf a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" Des accords cristallins joués par une harpe, une image totalement blanche, d'un blanc épais et laiteux ; sur la droite, sans qu'on en soit vraiment sûr, des verticales , des arbres ou des pylônes qui sortent à peine de l'immensité neigeuse et brumeuse et un violon, écossais ou irlandais, qui s'installe; musique nostalgique et belle, presque triste, on pourrait se croire effectivement dans l'hiver écossais, ou dans un mélodrame romantique du siècle d'avant, ou même dans un western, musique ouverte ; des phares, comme deux yeux, qui déchirent la brume, s'approchent lentement du spectateur, puis la voiture disparaît dans un dénivelé de la route, dans un creux; image blanche à nouveau, quelques noms pour le générique, un bruissement d'aile et un passage d'oiseau, presque subliminal et plusieurs coups de timbales, énormes ; à cet instant la voiture réapparaît au sommet de la pente, mais tout près de nous à présent et c'est tout l'orchestre symphonique qui surgit, qui explose, avec percussions incessantes, roulements, au moment où la voiture tourne, disparaît et où le titre mystérieux, Fargo, occupe l'écran."

Ran
8
26.

Ran (1985)

2 h 42 min. Sortie : 20 septembre 1985 (France). Drame, Historique

Film de Akira Kurosawa

pphf a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

" Au début, il faut un temps, un peu de temps, après un prologue aussi bref que magistral, pour s'adapter au rythme, aux gestes hiératiques, aux yeux exorbités, aux paroles métaphoriques ou obscures, grognées, hurlées plus qu'articulées, aux gesticulations, pas vraiment aériennes, du fou ..."

Chambre avec vue...
6.9
27.

Chambre avec vue... (1985)

A Room with a View

1 h 52 min. Sortie : 19 novembre 1986 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de James Ivory

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" L'histoire commence en Italie, baignée par la lumière dorée de Florence. Cette lumière inonde les visages et les lieux, des intérieurs calfeutrés, des chambres avec vue, jusqu'aux extérieurs, et aux splendeurs de la ville. "

Missouri Breaks
6.8
28.

Missouri Breaks (1976)

The Missouri Breaks

2 h 06 min. Sortie : 20 octobre 1976 (France). Western, Drame

Film de Arthur Penn

pphf a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

" Et pourtant tout avait commencé d'une façon presque réaliste.

On était parti pour baigner en plein western naturaliste,
la prairie immense, à perte de vue, avec trois cavaliers à l'horizon, dans le très beau prologue ... "

Short Cuts
7.5
29.

Short Cuts (1993)

3 h 08 min. Sortie : 5 janvier 1994 (France). Comédie dramatique

Film de Robert Altman

pphf a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

" Dès le prologue, un ballet nocturne d'hélicoptères dans le ciel de San Francisco, à la façon d'Apocalypse now, on sait que l'on va voir un très grand film.
La musique de Mark Isham, en variations jazzy et temps plus intenses, dans un affrontement subtil avec le bourdonnement des moteurs, en avant-plan ou en sourdine, comme tout au long du film, pose l'ambiance avant le thème. L'ambiance sera aussi le thème.
Comme dans Apocalypse Now, il est aussi question d'une guerre, d'un bombardement, d'une pulvérisation. mais une pancarte, puis la T.V. en voix off, ont tôt fait d'identifier l'ennemi - un moucheron parasite, qui s'attaque consciencieusement aux fruits et aux légumes du coin.
Dès le prologue, on sait qu'on est bien chez Robert Altman. La dérision est en marche. "

Typhoon Club
7
30.

Typhoon Club (1985)

Taifû kurabu

1 h 55 min. Sortie : 29 juin 1988 (France). Drame

Film de Shinji Sômai

pphf a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

"... La surprise et la curiosité immédiate : avec une mise en scène, dès les premières images, extrêmement singulière : une absence de continuité narrative, une multiplication d'ellipses, des dialogues sibyllins, une accumulation de plans-séquences, des angles de prise de vue inédits, des plans de coupe pour le moins insolites ... "

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