Le Fan Service, ça paie

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L'idée de base du fanservice : comment refaire vibrer les joueurs grace à des émotions passées ? La réponse la plus simple : la réédition d'un jeu. En l'espèce réussie avec la compilation Super Mario All Star sur Super Nintendo, ou une belle façon de redécouvrir les 3 premiers épisodes de la série, plus un épisode inédit sur le continent européen.

Réalisation améliorée, graphiques de l'ère 16-Bits, musiques améliorées. Du vrai bon boulot au bénéfice des fans de Mario et de Nintendo !

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Toujours dans l'univers Mario et Nintendo, l'un des premiers gros blockbuster orienté fanservice : la série Smash Bros et en particulier l'épisode Melee sur GameCube. Un roster riche avec de multiples références aux plus grandes séries et saga de la firme nippone et la plaisir des joueurs de retrouver toutes ces références.

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Prenez le commentaire de Super Smash Bros Melee et mettez le au carré. Vous obtenez l'épisode Brawl de la même série : un contenu incroyable, parsemé de références, de clins d'oeil, ... Un festival de l'univers Nintendo, étendu pour notre plus grand plaisir à d'autres séries cultes comme celles de Metal Gear Solid.

L'une des références du fanservice !

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Quand Sony se met à copier Nintendo, ça donne PlayStation All-Stars Battle Royale. Le concept est strictement le même que celui de Smash Bros. mais malheureusement l'univers de Sony reste globalement moins cohérent que celui de Nintendo. Une réalisation en deça de celle de Smash Bros renvoie définitivement PASBR derrière la saga de Nintendo.

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Nintendo toujours et encore, avec un titre à la limite entre déclinaison d'univers et fanservice : Mario Paint. Mais soyons honnête : le titre se serait-il vraiment vendu s'il n'y avait pas eu sur la jaquette la tête du plombier et dans le jeu l'univers de Mario ?...

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Mario, ou l'exploitation, ré-exploitation, sur-exploitation à l'envie. Ce très bel épisode de la série Paper Mario sur Wii fait de nombreuses références aux origines de la série avec un jeu d'alternance entre mondes 2D à l'ancienne et passage en 3D.

Le joueur nostalgique de l'époque NES / SNES que je suis y a été sensible !

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Encore et toujours Mario avec 2 éléments de fan service dans cet excellent épisode 2 de Mario Galaxy : le retour du dragonnet vert chéri des joueurs Yoshi et une merveilleuse références au monde culte de Bob-Omb Battlefield tiré de l'épisode Mario 64.

Une très belle reprise du thème musical resté dans toutes les oreilles.

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Nintendo toujours, autour de Mario mais sans ce dernier !

L'éditeur nippon était le seul à pouvoir nous sortir une "Année de Luigi", avec en co-starring une aventure 2D spécifiquement dédiée au frère vert du plombier le plus connu du monde.

Le clin d'oeil est amusant, l'expérience plaisante ... même si elle reste un peu chère !

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On connaît la Mère de Toutes les Batailles concernant le jeu vidéo : elle a opposé un plombier moustachu tout de rouge vétu et un hérisson tout bleu capable de courir aussi vite que Hussein Bolt. Mario et Sonic se sont disputés dans les années 1990 le leadership du jeu de plate-formes.

Aujourd'hui, Sonic vient concurrencer son meilleur ennemi dans un secteur où la prédominance de Mario n'avait jamais été contestée : le jeu de kart.

Et Sega nous sert dans cette mouture du fan service à la pelle avec des circuits inspirés des plus grandes réussites de la maison. Les nostalgiques seront touchés. Les amateurs de jeu de kart également ...

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Fan service ou exploitation commerciale ?

La différence entre les deux est finalement relativement mince. Exemple typique avec le cultissime épisode Ocarina of Time de la saga Zelda. Episode encensé par la critique, il est également l'un des plus porté sur de multiples plates-formes de Nintendo : sur Gamecube en accompagnement de Wind Waker, sur Wii via la console virtuelle, surement sur Wii U dans le futur, et maintenant sur 3DS avec un portage / remake intitulé "3D".

Cette version 3DS présente l'avantage de ne pas être que la version Nintendo 64 mais bien un toilettage et une mise à jour - principalement graphique - du titre de l'époque.

Même si les fans sont servis, il faudra bien un jour sortir de la spirale Ocarina of Time ...

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Même logique que Ocanira of Time, mais dans un contexte différent.

SCE nous livre sur une galette déjà culte deux titres mythiques de la PlayStation 2 : Ico, titre salué par la critique mais passé relativement dicrètement à sa sortie, et Shadow of the Colossus qui connut un plus grand - quoique toujours relatif - succès en repoussant aux dernières limites les capacités techniques de la console de Sony.

Ici, pas de contenu complémentaire, de remix ou de réhabillage. Il s'agit simplement d'un portage HD des deux titres originaux, ce qui est déjà pas mal, pourrons nous convenir.

Si la réédition de Shadow of the Colossus reste pour moi une réussite, j'ai été beaucoup moins attiré par Ico. Question de timing sans doute ...

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Le Fan Service Blockbuster, ça peut donner Marvel vs. Capcom 3 : le fantasme de tout une génération que de voir les célébrités des univers Marvel et Capcom se mettre sur la tronche lors de combats épiques.

Et du spectacle, il y en a ! Un peu trop peut-être pour un jeu auquel j'ai finalement peu accroché. Comme quoi le fan service, quand vous n'êtes pas conquis par le gameplay, ça ne sert finalement pas à grand chose !

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Même logique que Marvel vs. Capcom 3, mais en élargissant encore les univers entrecoupés, et en glissant cette fois du côté du T-RPG. Sur que cette orgie de célébrités saura attirer le chalant dans ce jeu ayant pourtant reçu un accueil critique mitigé !

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A la limite entre réédition du jeu original et véritable nouvel épisode, Pac Man Championship Edition DX est une bonne surprise de 2010, permettant aux anciens comme aux nouveaux venus de s'essayer à ce titre mythique, avec un gameplay néanmoins adapté - sans trahir l'original - aux stardard d'aujourd'hui.

Ca donne au final un titre péchu, accessible mais rapidement exigeant. Du Pac Man quoi !

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Pour faire du Fan Service, il faut un début et une fin.

En ce qui me concerne, s'agissant de Mortal Kombat, le début c'est le numéro 2. Un titre culte avec son contenu conforme à la licence, notamment en matière de violence, mais également grâce à son contenu décalé, ses quelques bugs et ses nombreux easter eggs. De quoi alimenter un futur titre ???

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... Et Bim !!!

Presque 20 ans après Mortal Kombat 2, le "Rebbot" de Mortal Kombat nous envoie à la figure tout ce qu'on attendait de la série : un volet technique un peu plus reluisant qu'à l'époque, du sang en veux-tu en voila, des fatalités bénéficiant de la HD, tous les combattants que l'on a gardé en mémoire.

Et surtout la possibilité d'incarner les anciens personnages cachés de Mortal Kombat, comme Noob Saibot ou Ermac. Et les fameux Easter Eggs qui ne sont jamais bien loin ...

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Un peu de fan service tout en subtilité dans Final Fantasy Tactics.

Après la déferlante Final Fantasy VII, ce Tactical RPG de référence n'a pas résisté à l'intégration en Guest Stars d'Aeris en marchande de fleurs non jouable, mais surtout de Cloud qui pouvait intégrer votre équipe.

Forcément, après FF7, on a tous apprécié ... comme des moutons ...

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Encore une touche de fan service, pas des tartines.

Au gré de votre voyage dans The Unfinished Swan, vous regarderez dans certains télescopes. L'un d'entre eux est pointé vers la Lune et une petite surprise vous attend lorsque vous y jetterez un oeil ...

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Une autre touche de fan service dans Bayonetta. Deux en fait, via deux musiques réarrangées dans le titre de Sega. Je retiens principalement le remix de la musique mythique de Space Harrier, arrangée à la sauce un peu funky.

Dommage que la phase de gameplay qui l'accompagne soit elle totalement pourrie. Au moins ça permet de se concentrer sur la musique.

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De temps en temps, le fan service ne sert pas à grand chose.

Dans SoulCalibur IV, on a cru nous faire plaisir en intégrant trois personnages issus de l'univers de StarWars, avec des différences suivant le support.

Déjà, comment faire le lien entre l'univers un peu médiéval-historique-oriental de SoulCalibur et l'univers de StarWars ??? Une perturbation de la Force, laissez-moi rire ! De plus, sur la version PS3 à laquelle j'ai joué, la maniabilité de Darth Vader était un peu raide par rapport aux autres personnages.

Sans doute pas à la hauteur de l'épaisseur des personnages de la Guerre des Etoiles ! Et une allusion ratée (qui a du coûter cher en plus).

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Le Fan Service musical !!! Enfin un titre qui rend hommage à l'un des piliers de la saga Final Fantasy : les musiques éternelles de ces titres qui sont restées dans nos têtes et nos oreilles.

Un Rhythm Game bienvenu dont on regrettera simplement la logique d'achat de musiques supplémentaires via DLC. Il fallait bien qu'il y ait quelquechose de pourri au royaume de Square Enix !!!

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Bien joué Kojima et Konami. Car lorsque l'on donne au joueur exactement ce qu'il veut en matière de fanservice, cela peut provoquer une profonde jouissance ludique. C'est le retour sur Shadow Moses Island. La boucle est bouclée.

Ce pourrait également être le reproche fait à MGS4 : un jeu pour les seuls joueurs des précédents opus de MGS. Références, clins d'oeil, flashbacks. Du bon gros fan service, du qui tache !

Mais quel pied !!!

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En plein dans le mille de la cible du Fan Service.

On prend de l'ancien, on le remet au goût du jour. On fait un lien entre le old-school et la nouvelle génération. On mixe tout ça dans un épisode spécial anniversaire de la mascotte de Sega.

Et ça donne Sonic Generations. Un titre pour les fans historiques comme pour les plus jeunes. Mais ces derniers ne sauront apprécier tout le contenu de ce titre.

Mention spéciale aux musiques de la saga, disponibles en versions originales et ré-arrangées. Let's escape from the City !!!

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Une autre forme de fan service : la déclinaison d'une série à succès.

C'était le début des années 1990. Entre mecs, on attendait tous avec impatience la fin de Amour Gloire et Beauté pour voir débouller le Club Dorothée et surtout notre shoot quotidien - ou hebdomadaire ça dépendait des moments - de Dragon Ball Z. On a tous fait une fois un Kamehameha dans la cour de récréation (ou même chez soi).

Avec DBZ sur Super Nintendo, il était enfin possible d'incarner ses personnages préférés dans des joutes endiablées. Un attrape fan qui a marché à plein régime, malheureusement limité par une réalisation et une maniabilité naviguant entre le moyen et le médiocre.

Pour un jeu de combat, c'est malheureux ...