Un certain regard

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la folie d'une journée, à deux, un périple étrange où les deux femmes, échappées d'un HP, font des rencontrent éphémères mais marquantes jusqu'à la fin de la route ...

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un assemblage de moments dingues, où Emmanuelle Devos s'en donne à coeur joie. Totalement décalé, le ton du film produit un humour assez foutraque... Délicieux.

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Un regard sur l'enfance, l'identité, le temps d'un été. Un regard singulier et bienveillant sur un âge, celui de tous les possibles ...

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A coup de ralentis, de personnages qui donnent vie à leurs objets, Wong Kar Wai livre un regard décalé sur ses personnages, ce qui créé à la foi émotion et "humour"... La tendresse avant tout. On ne mange plus jamais d'ananas comme avant après ça.

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Ici, c'est l'onirisme qui prime, le rêve à portée de main, de personnages totalement en marge qui s'épuisent ensemble à chercher un but à atteindre. Rien qu'à voir la scène où ils choisissent leur mort, on voit bien où est le décalage.

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Jeunet a un univers, qu'il pousse ici à son paroxysme, regard sur ces personnages de l'ombre sur lesquels on s'attache, comme ce réparateur de photomaton... Et les visages se collent, décollent et recomposent à l'infini autour d'Amélie et son regard pétillant sur le monde.

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Là aussi les ralentis permettent de s'attarder sur des détails du devenir amoureux, une nuque, une attitude, une robe, tout est nouveau, pétillant, tout est à venir et en même temps tout est déjà joué.

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Les personnages d'écrivains en panne sont légion dans la création artistique mais ici le regard se décale en se posant du point de vue d'une jeune fille qui voudrait bien devenir sujet de roman, rien est à prendre au sérieux... On entre dans une poubelle aussi bien qu'on fabrique des gâteaux en pleine crise de somnambulisme.

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Un regard sur les danseuses des cabarets burlesques, au travers d'un homme, un seul: Mathieu Amalric: tantot touchant, tantot envahissant mais toujours au plus près de ces femmes imposantes et pleines de vie.

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Deux corps qui sont liés, deux êtres qui sont attachés, inséparables: un regard doux et amère sur l'amour, la vie à deux, les rencontres ...

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Petit regard et décryptage de l'amour, sans se prendre la tête, avec beaucoup de dérision.

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Ne cherchez pas à démêler le vrai du faux dans cette histoire, Maiwenn filme les actrices sans nous dire ce qu'elles dévoilent vraiment, fiction dans la fiction, chansons: tout est décalage qui peut soit agacer, soit rendre le tout magnifique, à voir. En tout cas, le bal est mené par Maiwenn non sans accroche ;)

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qui mieux que Pedro Almodovar parle des femmes,de toutes les femmes, aussi bien les femmes que celles qui veulent le devenir, les mères, que celles qui ne le sont pas encore ? Un regard dramatique et puissant sur le monde de la prostitution, des travestis et surtout de l'amour maternel !

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C'est du point de vue d'Edouard et de ses mains d'argents que le regard produit son décalage, tout en contraste... Bien loin de ce qui est attendu, au coeur de la bête humaine.

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Un regard sur la famille mais surtout sur ces oubliés, sur l'indifférence et ces personnages au delà de tout qui tentent de construire quelque chose, loin, bien loin des grandes villes.

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Regard sur une journée, distillée avec pertinence mais surtout sur une grande actrice, ici magnifiée, décortiquée... on lui donne le temps et l'espace pour jouer, ça fait du bien !