Les meilleurs films de yakuzas selon Yushima

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La série (8 films en tout) qui a définitivement révolutionné le genre. Fukasaku choque le public avec des films ultra-violents, volontairement brouillons et anarchisants, fiévreux à souhait, portés par un thème musical qui ne vous quittera plus. A titre personnel, après ce premier volet qui plante le décor, j'ai plus apprécié encore les volets 2, et surtout 3 et 4 dans lesquels la série atteint sa tension maximale.

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Kurosowa qui a touché à de nombreux sujets livre ici son premier chef d'œuvre, un film sombre mettant aux prises des yakuzas se battant pour un bout de taudis dans une ville de Tokyo en ruines après les bombardements américains. Critique subtile de l'occupation américaine. C'est également le premier grand rôle de l'immense Mifune.

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Probablement le meilleur film de Fukasaku sur l'univers des yakuzas si l'on met de côté la mythique série des 'Combat sans code d'honneur'. Un milieu profondément intriqué avec la politique et les forces de l'ordre au sortir de la 2de Guerre mondiale.

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Epilogue en beauté du cycle Jitsuroku (films violents et réalistes) initié par Fukasaku avec son 'Caïd de Yokohama' (1969) et 'Guerre des gangs à Okinawa' (1971), sublimé par son 'Combat sans code d'honneur' (1973) et 'Le Cimetière de la morale' (1975). Après ce dernier volet, un boss local identifié comme le protagoniste du film sera assassiné et Fukasaku tournera définitivement la page sur le genre yakuza-eiga.

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Un film sans détours de Kitano, illustrant bien les coulisses du milieu, le jeu des alliances, les trahisons. Belle photographie et violence sont au rendez-vous. C'est un peu le bébé de 'Combat sans code d'honneur' remis au goût du jour. La suite directe ('Outrage Beyond') est toute aussi savoureuse, en revanche le troisième volet ('Outrage Coda') est assez dispensable.

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La réponse japonaise au Parrain de Coppola. Toute la fine fleur de la Toei réunie pour retranscrire l'histoire vraie de l'ascension du troisième boss du Yamaguchi-gumi, ainsi que l'expansion de cette organisation notamment en direction de Tokyo. Ce premier volet marque le début d'une trilogie sur le même thème.

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Première pierre à l'édifice du genre jitsuroku (films réalistes et violents) que l'on doit à Fukasaku. C'est 'Combat sans code d'honneur' avant l'heure !

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Casting extraordinaire (Mifune, Tsuruta, Sugawara, Wakayama, Tanba, Mariko Okada...) pour une grande fresque familiale et criminelle autour du parrain du Yamaguchi-gumi au crépuscule de sa vie.

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Immense succès populaire qui installe véritablement le genre à la Toei, le film donnera pas moins de 17 suites et réinterprétations !

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LE film qui a lancé le genre yakuza/ninkyo. Tout y est.

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Lorsque la Daiei s'essaie au genre ninkyo et confie au réalisateur de Zatoichi le soin de chasser sur les terres de la Toei cela donne un film très réussi.

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Plus un film noir qu'un film de yakuzas à proprement parler. Peut-être le meilleur de Suzuki avec 'La Barrière de chair' qui traite lui plutôt de la prostitution, ou 'Le Vagabond de Tokyo' et sa photographie exceptionnelle.

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A mi-chemin entre le polar et le film de yakuzas, il appartient au genre jitsuroku qui se veut inspiré par des histoires réelles. Les deux acteurs principaux forment un duo très efficace durant tout le film, la qualité de la photographie et la musique disco n'enlèvent rien non plus.

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Le crépuscule des yakuzas de l'ancienne école. Annonce une vague de films plus fiévreux et moins moraux.

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Dernière collaboration du duo Fukasaku / Kasahara dans un registre auquel ils ont tellement contribué, avec le sentiment ici qu'ils ont voulu délivrer quelques messages plus politisés avant de tourner la page.

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Je mentionne à part le deuxième volet de la série 'BTOC' car même s'il reprend des éléments du succès du premier, le contexte le place dans un environnement suffisamment différent pour distinguer les deux et les apprécier séparément.

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Je mets le 5e épisode de la série un peu à part : plus long qu'à l'accoutumée, le réalisateur et les équipes techniques prennent un peu plus leur temps pour délivrer un beau film très travaillé, plus psychologique et plus politisé également. Sûrement mon préféré de la série.

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Amorce l'apogée du genre, lorsque Ken Takakura enchaine les rôles dans des séries-fleuves ('BTOC', 'Abashiri Prison', 'Nihon Kyōkakuden').

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Film pivot dans la carrière de Fukasaku qui aborde un virage plus nihiliste et fataliste. Ici on assiste à la chute de personnages qui sont des antihéros, un cycle qui amorce la série des 'Combat sans code d'honneur'.