Mon histoire de joueur

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Aussi loin que je me souvienne, le premier jeu qui m'a marqué fut Donkey Kong (le premier, celui avec Mario qui s'appelle encore Jump Man). Et pas sur n'importe quelle machine : un Amstrad 6128.

C'est grâce, ou à cause de ces quelques parties jouées chez un ami dans le sud de la France que je décidais plus tard d'acheter ma première console/ordinateur (à l'époque ça n'était pas clair) : l'Amstrad 6128 !

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Avoir un Amstrad 6128 à l'aube des années 80 et alors qu'on a que 10 ans, c'est une bonne école de la vie ... des jeux vidéos : expérimentations, jeux qui ressemblent à rien, procédures de fou pour lancer ne serait-ce qu'un jeu ... On apprend sur le tas.

Une époque d'apprentissage au joystick, donc, avec quelques jeux sympathiques auxquels on s'attache ... quelques temps ... mais qui manquent globalement le consistance.

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Et parallèlement à cette vie au joystick, il y a la découverte du jeu au joypad chez les amis. C'est effectivement en déplacement que j'ai joué sérieusement et pour la première fois à Super Mario Bros.

Détail amusant, l'amie en question ne possèdait pas une NES mais une espèce de console pirate qui semblait venir de Corée, avec une seule cartouche contenant environ 40 jeux tous copiés de la NES. Et Mario ne s'appelait pas Mario mais Mari. Génial ...

Ca ne m'a pas empêché de me prendre de passion pour ce nouveau gameplay ... et de prendre pas mal de gamelles !

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Etape majeure dans ma vie de joueur !

C'est aux Sables d'Olonnes, en vacances et dans une salle d'arcade anodine que je découvre un nouveau jeu. On peut y incarner quelques 8 personnages jouables lors de combats incroyable. C'est l'époque où je joue prioritairement avec Guile, et où je paume principalement contre Dhalsim et Zanguief ...

La découverte de Street Fighter II lance ma passion pour le 2D Fighting !

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Alors qu'au début des années 1990, la Super Nintendo se vend comme des petits pains en bundle avec Street Fighter II, j'achète plutôt la version accompagnée de Super Mario All-Stars.

On est pas bien riche à la maison et je me dis qu'acheter la console avec non pas un mais quatre jeux regroupés, c'est plus rentable.

Bonne pioche et un apprentissage réussi sur cette license phare de la plate-forme 2D, dans des versions brillamment remasterisées.

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Ma Super Nintendo fraîchement arrivée dans ma chambre, on m'amena un jour à Metro pour Noel, en me demandant quel jeu je voulais. J'achetais alors, un peu par hasard, Zelda - A Link to the Past.

C'est un souvenir fort, dans mon esprit, ce soir de Noël, attendant le réveillon, et découvrant ce titre fort, et nouveau pour moi.

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Au crépuscule de ma période Super Nintendo, je découvre un été un jeu apporté par un pote, en import US. Final Fantasy VI est entre mes mains et vous y jouons ensemble pendant plusieurs semaines. Première expérience de la saga, je ne partage peut-être pas la passion de mon pote à l'époque, mais je suis fasciné par ce titre qui laissera une trace indélébile dans ma mémoire de joueur.

Cette introduction, incroyable et mémorable, ainsi que tous ces personnages ...

Détail amusant (ou pas) : la batterie de la cartouche, permettant la sauvegarde, nous a laché avant la fin de notre partie. J'ai pourtant rejoué à FFVI sur plusieurs supports ensuite, mais c'est un jeu que je n'ai jamais fini d'une traite ... (mais fini sur des sauvegardes d'autres joueurs).

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Bizarre, mais après ma période SNES, il y eu comme un vide dans ma vie de joueur. Un vide, peut-être, mais un revival surement !!!

Alors que je m'apprête à acheter une Nintendo 64, fidèle à cette marque que j'ai suivi depuis longtemps, mon regard s'arrête, au BHV de l'Hôtel de Ville de Paris, sur un jeu largement disposé dans les étals.

Final Fantasy VII !

Je scrute, je réfléchie, je sous-pèse ... Je sortirai du magasin avec une PlayStation et ce titre, que je considère encore aujourd'hui comme le jeu le plus marquant de ma vie de joueur et Best Game Ever !

Je pourrai en parler pendant des heures, mais pour faire court, FFVII va relancer un amour pour le jeu vidéo qui ne s'arrêtera désormais plus et un goût prononcé pour le RPG et plus particulièrement le J-RPG.

C'est aussi le début de l'ère prolifique de la PSOne ...

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C'est marrant, car je n'ai jamais été le plus grand fan des simulations sportives sur consoles (même si j'y ai finalement pas mal joué), et pourtant, je crois que le premier jeu que j'ai acheté Day One (comme on dit maintenant), c'est Gran Turismo !

Et j'avais poussé le vice jusqu'à aller au Score Game de Saint-Michel pour aller l'acheter ! Pourquoi précisément à cet endroit ??? Pfff !!!

Un investissement récompensé par un titre qui marquait l'entrée du jeu vidéo dans l'ère du "réalisme".

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Ma période PlayStation est - comme pour d'autres - particulièrement dynamique, riche, dense ... parfois érintante. Devenant un média de masse après avoir été le jouet de jeunes en recherche de nouvelles technologie, les éditeurs déboulent et redoublent de sorties de titres.

C'est aussi l'époque de l'extension d'Internet, du switch de consoles. On joue sur de l'import, on joue à tout, et parfois à n'importe quoi. Et la quantité l'emporte des fois sur la qualité. J'essaie aujourd'hui de ne plus reproduire cette consommation excessive, quasi-industrielle, pour jouer aux jeux en m'investissant.

Malgré ce tsunami, certains titres restent, et marquent. Final Fantasy Tactics, que nous (avec un ami) avons eu beaucoup de mal à nous procurer, tombe entre nos mains.

Je m'y investi et, malgré certains passages, compliqués. Je le fini. Je viens de découvrir et d'aimer mon premier Tactical RPG !

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Parallèlement à la vie de joueur de salon, il y a aussi la vie de joueur de salle ! Elle est plus clairsemée, car plus chère ... et de plus en plus chère avec le temps.

Je me souviens ainsi de l'époque où, pour 10 Francs (pour les plus jeunes, c'est la monnaie qu'il y avait avant l'euro ;-) ), on avait 5 crédits sur les bornes d'arcade (l'époque Street Fighter 2), puis on a eu la période 3 crédits pour 10 F. Puis, ce fut 1 crédit pour 10 F ... Et en euro, ça ne s'est pas arrangé ...

Tout cela pour dire que 2 titres ont particulièrement compté dans ma vie de joueur de salle : Time Crisis puis son petit frère Time Crisis 2, qui reste le jeu pour lequel j'aurai dépensé le plus d'argent. C'était l'année de ma licence et je passais mon temps libre à la Tete dans les Nuages de Place d'Italie.

Quitte à jouer à un jeu d'arcade, il vaut mieux bien le connaitre pour rentabiliser les parties. Et je peux dire - en toute humilité - que je connaissait pas mal Time Crisis 2 !

De bons souvenirs !

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J'ai acheté ma GameCube comme on achète un peu toutes les consoles de Nintendo : parce qu'on aime la marque et parce qu'on se dit qu'on prendra plaisir à retrouver ces licenses qu'on aime tant.

Et le plaisir a été au rendez-vous : Super Mario Sunshine, Mario Kart Double Dash, ...

Et pourtant, le jeu qui me marquera le plus sur cette console, pas loin devant F-Zero GX, reste un titre de Capcom marquant le renouveau d'une série, Resident Evil 4 !

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C'est peut-être étonnant, mais Star Ocean Till the End of Time est le jeu pour lequel j'ai acheté une PlayStation 2 alors que la GameCube était ma console du moment.

Dans le registre des anecdotes, cet achat a bien duré une bonne vingtaine de minutes à cause d'une Carte Bleue en cours de renouvellement, ce qui m'avait obligé à payer par chèque ... Et la vérification du chèque a réellement pris 20 minutes ...

Et sans regret après coup malgré les quelques critiques dont a été victime ce J-RPG. Ambiance réussie et histoire un peu barrée. Un jeu marquant !

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Le RPG marqua le début et la fin de ma période PS2. Si Star Ocean III avait ouvert le bal, c'est Final Fantasy XII qui en marqua la fin.

Ce jeu a une grande signification, par les grandes qualités que je lui reconnait, ce qui en fait un des meilleurs RPG auquel j'ai été amené à jouer, mais également par le fait qu'il marque un changement d'importance dans ma vie personnelle, avec le début de ma vie familiale !

Ce qui explique notamment - sans rentrer dans les détails - que je ne l'ai jamais fini ...

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C'est sûrement l'un des jeux les plus désuets que vous trouverez dans cette liste, mais il a son importance.

La première fois que j'ai joué à Wii Sports, j'ai été saisi par deux sentiments un peu contraires :
- tout d'abord, je me suis dit "Ca y est", le jeu vidéo devient vraiment un média comme un autre, de plus en plus accessible au plus grand nombre. Il ne sera plus désigné comme ce média incompris, porteur d'abrutissement, de bêtise et de violence ...
- puis je me suis dis que ce jeu vidéo, objet de tous, n'était en conséquence plus vraiment le mien. C'était l'émergence de la tendance "casual" du jeu vidéo. Un jeu vidéo accessible au plus grand nombre, certes, mais plus formaté, plus ... facile, plus immédiat, peut-être moins profond

Bon ... Dans un registre moins intellectuel, j'ai pris mon porte-monnaie et je me suis acheté une Wii !

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Je garde de beaux souvenirs ce cet épisode de Zelda, avec un délice à constater qu'un des premiers Zelda avec une certaine maturité et une certaine noirceur aura connu le succès sur une console aussi grand public que la Wii !

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PS3 ou XBox360 ? J'aurai hésité un bon moment ... Mais ce dont j'étais sur, c'est que je voulais jouer à Street Fighter IV.

La série avait un peu délaissé ses fans depuis l'opus n° 2 et ses nombreuses déclinaisons. Les séries Alpha puis III avaient été plus orientées vers des niches. SF4 résonnait avant sa sortie comme le reboot de la série.

Offerte pour mon anniversaire par une famille aimante, SF4 fut donc la porte d'entrée dans l'ère de la PS3 et de la HD !

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Grand amateur de J-RPG depuis Final Fantasy VI et VII, j'ai vu depuis ce genre être supplanté dans le coeur des joueurs par les RPG à l'occidental, s'enorgueillissant - parfois à raison - d'offrir des expériences de jeu plus matures, plus vastes, plus libres.

Xenoblade Chronicles est un moment important car il marque la sortie d'un J-RPG dépassé techniquement à l'heure de la HD, mais exploitant remarquablement tous les traits de caractères du genre.

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Pour le meilleur et pour le pire, la génération de consoles PS3/X360 on popularisé le dématérialisé. Dans le registre négatif, on éructera sur les politiques de DLC mises en place par les éditeurs pour rentabiliser des licenses parfois déjà juteuses.

Mais on retiendra dans cette liste le meilleur, et notamment The Walking Dead, qui marque le démarrage des nouveaux Point'n'Click. Des jeux devant lesquels les joueurs sont plutot spectateurs, mais bien menés grâce à une mise en scène réussis, des personnages attachants et un scénario bien écrit.

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Quatre raisons m'ont poussé à intégrer Virtue's Last Reward dans cette liste.

La première, c'est un clin d'oeil à notre petit site Sens Critique, car VLR est le premier jeu que j'ai véritablement acheté grâce aux retours très favorables qu'il avait sur ce site.

La deuxième, c'est qu'il s'inscrit dans la continuité de la précédente entrée, The Walking Dead, dans cette série de jeux dont l'interactivité, plus limité, laisse avant tout la place à un univers et une histoire. Mon premier pas dans le genre très méconnu pour moi du Visual Novel ...

La troisième, c'est qu'il s'agit du premier jeu sur lequel je me suis investi sur Vita, la console portable mal-aimée de Sony, pour laquelle mon affection n'a fait que grandir depuis que j'en possède une. Certes, la logithèque n'est pas infini mais dispose de nombreuses perles et jeux de grande qualité mais méconnus, tournant sur un hardware qui envoie lui aussi.

La quatrième, et sans doute la principale, c'est que 4 mois après l'avoir fini, son histoire torturée et incroyable me hante encore : je pense que les révélations de la fin du titre resteront longtemps gravées dans ma mémoire et je peux encore entendre dans ma tête les voix des différents protagonistes.

Virtue's Last Reward marquera ma vie de joueur comme le titre révélateur d'un genre porté avant tout par la narration.

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Découvrir en 2015 un jeu né il y a 20 ans en fin de vie d'une console mythique, la Super Nintendo, et parvenir à lui mettre la note finalement peu commune de 10/10. Dans l'exercice de Sens Critique, c'est un cas d'école que je n'attendais pas tellement.

Et pourtant, c'est dans ce contexte temporel étendu que SMW2 - Yoshi's Island nous livre sa plus grande force. Vingt ans après, alors que notre façon d'appréhender le jeu vidéo a considérablement évolué et que les standards techniques ont eux aussi profondément changés, ce titre parvient encore, grâce à son audace et à son innovation, à toucher ma sensibilité de joueur.

Certes le genre du jeu de plate-formes, plus que d'autre, dispose d'un caractère intemporel, mais dans Yoshi's Island, chaque niveau est en fait une démarche originale visant à nous faire vivre d'une nouvelle façon le jeu vidéo. Chaque level est une nouvelle découverte. Et le hardware de la Super Nintendo est poussé dans ses derniers retranchements.

Yoshi's Island a ainsi marqué mon histoire de joueur en étant un titre qui interpellait en 1995, et qui interpelle toujours en 2015 !

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A l'amorce de mon aventure dans Life is Strange, j'étais à mille lieux d'imaginer qu'il trouverait sa place dans cette liste. Et pourtant, après réflexion, voilà qu'il trouve aisément sa place au panthéon des jeux qui ont marqué mon histoire de joueur.

Tout d'abord, il incarne très bien cette inclinaison que j'ai pris au fil des années de mettre en avant dans le jeu vidéo son scénario, sa narration et sa mise en scène. Et je me rend compte que ces traits de caractère prennent parfois le dessus, dans mon ressenti, sur les éléments de gameplay qui font pourtant le coeur de ce qu'est l'expérience du jeu vidéo.

Par ailleurs, Life is Strange fait vraiment partie de ces jeux qui sont parvenus à me mettre un grand coup de pied au cul grâce à l'élan pris dans les premières heures de jeu. Un rythme lent, une montée en charge progressive, et surtout un point culminant au milieu de l'aventure et un final littéralement bouleversant.

Un titre révélateur de mes attentes de joueurs en 2015 et de ma sensibilité. Un titre qui compte, donc.

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C'est avec le recul que je me rends mieux compte de l'impact de Xenoblade Chronicles X sur ma perception du jeu vidéo : un jeu très imparfait, à l'histoire un peu floue, qui d'ailleurs ne m'a laissé que peu de souvenir quelques années plus tard.

Si XCX m'a marqué, c'est parce qu'il est le jeu qui m'aura le plus impacté par la consistance de son monde et son articulation avec l'essence même de son gameplay : l'exploration. Un monde gigantesque, dans la ligné de son aîné "sans X", beau, fascinant, où l'on se sent véritablement comme un rôle d'explorateur.

C'était long, ça m'a demandé de l'énergie, de la patience, de la volonté, mais ça m'a marqué pour longtemps. Malgré ses imperfections et mes réticences de base pour les mondes ouverts, XCX m'a démontré qu'il était possible de baser un RPG non pas sur une structure narrative forte mais sur un gameplay dont les éléments pointent tous dans la même direction.

Un jeu imparfait, mais un jalon !

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C'est triste, mais il y a toujours un moment où on ne comprend plus nos amours d'enfance.

Comme vous avez pu le lire plus haut, je suis un enfant de Street Fighter. Encore plus que de Final Fantasy. Je considère avoir eu ma révélation en matière de jeu vidéo avec Street Fighter II et avoir fait mes classes sur la borne d'arcade de Super Street Fighter II.

L'épisode IV avait été l'occasion de renouveler avec cette série si importante. L'épisode V aura été celui de la lassitude.

Ce n'est pas que la série est devenue mauvaise, c'est juste que j'avais l'impression de jouer encore et toujours à la même chose.

Au surplus, là où les épisode III (surtout lui) et IV avaient su renouveler la série, je ne comprenais plus bien la différence entre le IV et le V.

Cette lassitude a été quasi immédiate, et avec le recul, je pense que je l'avais anticipé. On grandit, on vieillit, et je suis avec l'âge devenu sans doute moins sensible aux jeux de baston. SF5 aura donc été le titre par lequel je me serai détourné de cette saga, 25 ans après en être tombé amoureux.

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On continue dans la liste des déceptions, ou plutôt des remises en question ...

J'avais traversé les bourrasques qui avaient entouré les sorties de FF XII (trop sérieux, trop novateur, héros inexistant disait-on) et de FF XIII (couloir Fantasy ....). Final Fantasy XV m'a fait m'interroger sur mon regard de joueur sur la prodection ludique du moment.

Car, malgré mon très grand scepticisme, FFXV semblait être un jeu en phase avec son temps, remettant en question de nombreux piliers historique de la saga : de la structure narrative au gameplay. Et pour la première fois, je ne me disais pas qu'il s'agissait juste de l'évolution d'une série qui m'était chère. Mais plutôt que cet épisode ne serait pas pour moi.

Je me suis lancé dans l'aventure. Avec appréhension. En me forçant un peu, d'ailleurs, pour me dire que ce n'était pas si mal, que ça changeait. Que ça allait être bien.

Mais ça n'a jamais été bien. J'étais perdu dans un monde qui ne suscitait que peu mon intérêt. Je m'en suis vite détourné.

Et je me demande ce que nous réservera la suite de la saga.

Annotation :

Je parlais plus haut de mon expérience sur Xenoblade Chronicles X, mais si un jeu et un seul a su me réconcilier avec le concept de l'open world, c'est bien The Witcher 3.

Parce qu'il a su adapter ce concept et ne pas en faire une machine à détruire le charisme des personnages qu'on incarne et à broyer la force narrative d'un jeu. Geralt a la classe, Geralt parle bien, il vit des aventures adultes et bien racontées dans un univers solide et cohérent.

Bien !

Néanmoins, les phases d'aller-retours - même si elles sont réduites - et d'exploration sur la carte ont eu raison de ma patience. Néanmoins, un excellent jeu qui marque mon acceptation pour l'open world ... sous certaines conditions.

Annotation :

La fin d'un cycle et d'une de mes plus grandes frustrations de joueur.

Comme j'ai pu le mentionner dans ma critique, je me lançais en 2007 à corps perdu dans une des aventures que je considère comme les lus grandioses et les plus denses. Un univers incroyable, Ivalice, et un gameplay, sans doute critiquable et d'ailleurs très critiqué à l'époque, mais d'une grande modernité.

Comme je l'ai raconté plus haut, le début de la vie familiale a stoppé cette aventure, pour le meilleur. Mais il y avait quand même dans mon âme de joueur un manque : celui de ne pas être allé au bout de ce jeu.

Dix ans plus tard, je bénissais l'arrivée de ce Remaster et constatait que ce jeu n'avait rien perdu de sa modernité, de son intérêt, de sa classe. FFXII, c'est pour moi la promesse d'un jeu assez intemporel et particulièrement ambitieux, et qui englobe toute cette période où je me suis marié et où j'ai eu 2 très beaux enfants.

Un jeu qui compte, donc. Et qui pourrait même challenger FF VII dans son rôle de BGE. Si j'osais ...